COSO 2023: Le Forum annuel sur la cohésion sociale anime Lomé
Le Projet de cohésion sociale des régions nord du Golfe de Guinée mieux connu sous son acronyme « COSO » anime la capitale togolaise depuis ce mardi 12 décembre.
Des hôtes venus du Bénin, de la Côte d’Ivoire, et du Ghana ont fait le déplacement de Lomé dans le cadre de ce chapitre qui s’étire sur deux jours.
Au cours de ces dernières années, l’insécurité dans les pays du Sahel a commencé à s’étendre vers le Sud et donc vers les pays du Golfe de Guinée avec des risques croissants de fragilité, de conflits et de violences impactant les pays côtiers. Ces pays concernés ont l’obligation de s’investir dans la prévention.
Les efforts de sécurité seuls étant une réponse insuffisante à long terme, un engagement en faveur d’une réponse régionale coordonnée s’impose. C’est la raison d’être du projet COSO, pour le développement et la stabilité de la sous-région.
Des experts et acteurs de mise en œuvre du projet COSO du Bénin, de la Cote d’ivoire, du Ghana et du Togo partagent à Lomé les principales conclusions des études diagnostiques sur la cohésion sociale réalisées dans les quatre (4) pays. Parmi les invités, on pourrait reconnaître le ministre d’Etat chargé de la Gouvernance locale (République du (Ghana), M. Hon. O.B Amoah, le Représentant résident Banque mondiale au Togo, M. Fily Sissoko, la Directrice sectorielle du développement social durable et inclusif de la Banque mondiale, Mme Pia Peeters, le Coordonnateur du programme d’urgence de renforcement de la résilience et de la sécurité des communautés (PURS), le Général Dadja Maganawé, et le Conseiller du Premier Ministre et Président du comité technique du projet COSO au Togo, M. Atoum Tchakpélé et plusieurs autres convives.
Cet exercice a été ouvert par Myriam Dossou d’Almeida, ministre du développement à la base, de la jeunesse et de l’emploi des jeunes.
« Notre présence ici ce matin, est une preuve de notre capacité, mieux dirais-je de notre volonté de se mettre ensemble pour discuter des questions d’intérêt commun en lien avec la résilience socioéconomique et climatique des populations ciblées des zones frontalières du golfe de Guinée. Ce forum est surtout un témoignage d’ouverture entre les communautés elles-mêmes au sein de chaque pays ; d’ouverture entre les communautés et leurs pays respectifs, et d’ouverture entre
nos 4 pays, le Bénin, la Côte d’ivoire, le Ghana et le Togo. Cette rencontre, qui va tenir sur deux jours, montre que la lutte en faveur de la cohésion sociale dans chaque pays est véritablement en marche, et que les imminents acteurs que vous êtes, avez des expériences, des témoignages, des défis, des perspectives ou encore des enseignements à partager les uns avec les autres », va-t-elle déclarer.
Le Forum annuel sur la cohésion sociale de Lomé sera également l’occasion d’échanger sur les questions de Fragilité, de conflit et de violence (PCV), de discuter des défis en matière de cohésion sociale dans la région du golfe de Guinée, de proposer des orientations et de formuler des recommandations.
Pendant ces deux jours, les participants aborderont des thématiques portant sur les « enjeux et défis de la cohésion sociale », « la Cohésion sociale et développement communautaire », et « Jeunesse et cohésion sociale ».
Mis en œuvre dans une approche de « Développement conduit par les communautés (DCC) », le projet COSO est financé à hauteur de 450 millions USD sous forme de don et de crédit par la Banque mondiale. Il couvre une période de 5 ans, de 2022 à 2027.
Pour le Togo, le financement engagé s’élève à 60 millions USD avec 41 cantons frontaliers couverts, dont 37 dans la région des Savanes, 2 dans la région de la Kara et 2 dans la région Centrale.
La cohésion sociale des régions nord du Golfe de Guinée fait partie des préoccupations des premières autorités togolaises. Plusieurs initiatives sont à la solde du pays dans cette dynamique. Fin
NPA