Média: Yawa Kouigan assure un suivi de la Convention Collective
Le ministère de la communication et des médias et les responsables des organisations de presse ont fait, ce vendredi 05 janvier, le point du dialogue constructif entre les deux parties.
Il s’agit d’un premier contact en ce début d’année 2024 qui revêt une importance capitale.
Cet exercice a permis au cabinet du ministère de la communication et des médias et les acteurs clés que sont les responsables des organisations de presse et les Secrétaires généraux des syndicats du secteur de la presse, sous l’impulsion du ministre Yawa Ahofa Kouigan, de faire le point sur l’état des lieux de l’application de la Convention Collective entrée en vigueur le 1er janvier 2023.
Douze mois après, l’évaluation des avancées et des difficultés rencontrées dans la mise en œuvre de ce cadre régulateur s’avère nécessaire, afin d’assurer une application effective des dispositions qui composent ce document historiquement signé dans le secteur des médias au Togo.
Les échanges conduits par le Directeur de Cabinet , Franck Missité, ont permis
d’examiner les retours d’expérience depuis l’entrée en vigueur de la convention collective,
d’identifier les réussites et les défis, d’explorer les pistes d’amélioration pour renforcer l’efficacité de la convention collective et de discuter des implications du terme du moratoire sur les engagements pris.
Dans le cadre de la mise en œuvre de la Convention collective,
le ministère a pleinement pris la mesure des enjeux et s’est engagé activement à accompagner ce processus.
Conformément à cet engagement, le ministère a montré sa disponibilité à mener un plaidoyer auprès des plus hautes autorités, ainsi l’OTR et la CNSS notamment, parallèlement aux audiences sollicitées par les organisations professionnelles auprès du Président de la République.
En attendant l’opérationnalisation du Fonds presse, l’objectif de cette démarche était de plaider en faveur d’une revalorisation de l’aide de l’État à la presse, garantissant ainsi une meilleure viabilité économique des organes de presse.
Affaire à suivre.
,NPA