OSC : L’ACAT-TOGO plaide pour l’adoption de la loi portant protection des DDH
Le cas des Défenseurs des Droits de l’Homme (DDH) préoccupe l’Action des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture (ACAT-Togo). Elle a réuni plusieurs représentants de différentes entités le jeudi 21 décembre 2023 à Lomé.
La situation de travail des Défenseurs des Droits de l’Homme (DDH) au Togo comme ailleurs est complexe et difficile. Ils font face à des défis tels que les menaces, les intimidations, les actes de violence et les représailles. Cependant, il y a des organisations comme l’Association des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture (ACAT-Togo) qui plaident pour l’amélioration de leur environnement de travail et la protection de ces défenseurs.
L’ACAT-Togo a récemment lancé un appel en faveur de l’amélioration de l’environnement du travail des défenseurs des droits de l’homme dans le pays au cours d’une table ronde tenue le jeudi 21 décembre 2023 à Lomé. Dans cette perspective, l’association plaide pour l’adoption d’une loi spécifique visant à protéger ces défenseurs.
Cette importante rencontre tenue sous le thème « Soutenons nos défenseurs des droits de l’homme » a réuni à Lomé, des membres de l’ACAT-Togo, des représentants des ministères de la justice et des droits de l’homme, de la CNDH, des OSC, des médias, ainsi que ceux des partenaires de l’ACAT-Togo.
À l’occasion, le Secrétaire Général de l’ACAT-Togo, Bruno Haden a tenu à rendre un hommage à tous les DDH dans le monde entier et en particulier au Togo pour leur abnégation, leur contribution à la jouissance des droits humains des citoyens et citoyennes et au développement.
Il n’a pas manqué de rappeler qu’il est important de reconnaître leur travail essentiel et de soutenir leurs efforts pour promouvoir les droits de l’homme dans le pays.
En effet, les défenseurs des droits de l’homme jouent un rôle essentiel dans la société togolaise en veillant au respect des droits fondamentaux de tous les individus. C’est pourquoi, face aux défis et risques considérables qu’ils subissent souvent dans l’exercice de leur travail, l’ACAT-Togo souligne l’importance cruciale de créer un environnement sûr et propice pour ces défenseurs, afin qu’ils puissent mener leur travail de manière efficace et sans crainte.
L’adoption d’une loi spécifique de protection des défenseurs des droits humains est une étape essentielle pour garantir leur sécurité et leur permettre de poursuivre leur travail important.
Cette loi proposée par l’ACAT-Togo vise à mettre en place des mécanismes de protection solides pour les défenseurs des droits de l’homme. Cela comprendrait des mesures telles que la prévention des actes de violence à leur encontre, la mise en place de mécanismes de signalement et de protection, ainsi que des sanctions pour les auteurs de violences ou d’intimidations.
« Je reste persuader que ladite table ronde et plaidoyer de l’ACAT-TOGO pour l’adoption de la loi portant protection des défenseurs des droits humains suscitera des résolutions et des actes de nature à poursuivre le dialogue et le plaidoyer à l’endroit du gouvernement pour placer le Togo dans le classement des pays africains ayant une loi de protection des défenseurs des droits humains », a souhaité M. Haden.
L’ACAT-Togo attend des parties prenantes de soutenir cette initiative et de reconnaître l’importance de protéger les défenseurs des droits humains. Fin
Yvette