Le Togo se dresse contre la criminalité liée aux espèces sauvages


Pour preuve, un exercice a réuni à Lomé des intervenants du secteur des transports et des finances pour cette cause avec un stratège régional vivement souhaitée.
Le trafic des espèces sauvages illégales représente actuellement le quatrième commerce illégal mondial le plus important, posant une sérieuse menace pour la biodiversité, l’économie, la sécurité alimentaire,
la santé publique et la sécurité des populations en Afrique de l’Ouest. Les itinéraires employés pour le trafic des espèces sauvages recoupent souvent ceux empruntés pour la contrebandes d’armes, le blanchiment d’argent, le trafic de drogues et la traite des personnes, qui posent tous des risques pour la sécurité nationale.
Il faut agir d’où l’intérêt de cet atelier de Lomé.

C’est une initiative du gouvernement du Togo, par le biais de la Direction des ressources
forestières du ministère de l’Environnement et des ressources forestières en collaboration avec la Convention sur le
commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES) et le Programme pour la Biodiversité et le Développement à Faibles Émissions en
Afrique de l’Ouest (WABiLED) de l’Agence des États-Unis pour le développement international
(USAID).
Objectif affiché, renforcer la prise de conscience des secteurs des finances et des transports en matière de trafic des espèces sauvages.


40 représentants des parties prenantes de majeures entreprises des finances et des transports menant des activités aux ports maritimes et aéroports, ainsi qu’un groupe restreint d’agences d’application de la loi chargées de la lutte contre la criminalité liée aux espèces sauvages bénéficient de cette opportunité qui s’étire sur trois jours.
Les sujets essentiels couverts par l’atelier comprennent les tendances et les méthodes en matière de trafic d’espèces sauvages, le blanchiment d’argent, les considérations relatives aux droits humains dans l’application de la législation régissant les espèces sauvages, la coopération avec les forces de l’ordre et le signalement d’activité suspecte. Fin
NPA