Togo: Cette situation des femmes doit absolument changer

Toute la journée de ce mercredi 07 février 2024, est consacrée, à Lomé, à une concertation de haut niveau avec la société civile sur le Travail Domestique Non Rémunéré et l’économie du soin, un thème d’actualité.

Objectif affiché, partager les résultats de la recherche sur la question du Travail Domestique Non Rémunéré. Cet exercice riche s’inscrit dans le cadre du projet « Counting Women’s Work », accrédité au Consortium régional pour la recherche en économie générationnelle (CREG) et le Bureau de référence pour les questions de population (PRB). Un engagement des deux institutions qui répond à la nécessité d’utiliser des données probantes de la recherche pour informer les politiques économiques et sociales au niveau macro-économique.

« Depuis la nuit des temps, les travaux domestiques incombent plus à la femme et reposent dans bien des cas, sur la femme seule. C’est la raison pour laquelle la fille est élevée pour devenir une bonne ménagère sachant faire la cuisine, le nettoyage, la collecte de l’eau et des combustibles, sachant prendre soin des enfants, des personnages agés sans aucune reconnaissance ni rémunération pour le travail fourni et le temps consacré à toutes ces tâches. Il s’agit de pratiques dommageables aux efforts d’autonomisation de la femme, mais qui produisent aussi un impact négatif sur l’économie nationale. Cette situation doit absolument changer », a lancé Olivia H. AMEDJOGBE-KOUEVI, présidente de REFAMP.

L’importance du Travail Non Rémunéré des femmes pour la croissance économique nationale et la réalisation d’un dividende démographique est de plus en plus reconnue. Il urge de sensibiliser tous les acteurs pour une meilleure prise de conscience de la nécessité de valoriser le Travail Domestique Non Rémunéré et de l’inclure véritablement dans les politiques et programmes étatiques afin de favoriser un développement équitable de la société.

Ces travaux de Lomé sont l’aboutissement d’un travail collectif qui a permis au CREG et au (PRB) de désigner le Réseau des femmes africaines ministres et parlementaires (REFAMP) comme partenaire de leurs actions au Togo. Il rassemble les membres d’organisation de la société civile et diverses parties prenantes, dont les Parlementaires.

En clair, ces données qui font objet de partage à cette rencontre serviront à produire un document en produit de communication qui pourrait être digeste non seulement pour le changement politique, mais aussi pourrait servir d’outil pour la société civile. Fin

NPA

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