La DMK lâche les chevaux
La Dynamique Monseigneur Kpodzro (DMK) était en meeting dimanche en hommage à Philippe Fanoko Kpodzro, archevêque. Ce regroupement a indiqué qu’elle a pris un peu plus de marge dans son combat pour arracher sa victoire des élections présidentielles de 2020.
La DMK, déterminée, se cherche des alliés internationaux pour son combat contre le pouvoir de Lomé. En meeting dimanche à Lomé, elle a informé que la communauté internationale a pris son parti pour rétablir la vérité des urnes à l’issue des élections présidentielles de 2020 au Togo. On pouvait constater les drapeaux russe et français flotter lors de cette manifestation.
Pression sur l’Ambassade de France
Le pouvoir de Lomé n’aurait pas facilement accepté le meeting de dimanche. L’Ambassade de France, sous pression, a été d’une contribution pour qu’il tienne, selon la DMK.
« L’autorité n’a pas facilement accepté ce meeting. Nous avons rencontré l’Ambassadeur de France et nous lui avons mis la pression. Nous avions dit à l’Ambassade de France au Togo que si le pouvoir refuse que ce meeting tienne, nous viendrons faire des manifestations devant l’Ambassade pour demander sa fermeture. Le peuple sera avec nous pour être une épine sous les pieds de la France. Aussi, nous avions dit de cesser d’être un soutien à Faure Gnassingbé . Une pile de recommandations est sur la table de la France en ce moment de notre part. Nous attendons sa réponse », a confié Paul Missiagbeto.
Selon ces opposants, ce meeting est synonyme de déverrouillage de la terreur que le pouvoir inflige aux Togolais par la restriction des libertés d’expression. Elle a informé que ses militants auraient été empêchés au niveau de la préfecture de Kloto à participer à son meeting. La DMK promet de réagir dans les prochains jours par rapport au comportement du préfet.
La DMK lâche les chevaux
La DMK dit avoir les reins solides avec le concours de la communauté internationale , Assimi Goïta et ses frères d’armes, les grandes puissances comme la Russie dans sa résistance de faire partir le régime. D’ici quelques mois, Mensah Agbeyomè reviendra au Togo pour arracher la victoire qu’on lui aurait volée, a martelé Nousoukpoé Thomas.
La lutte de la DMK aurait pris une autre dimension dont les résultats ne sont plus loin. Le dénouement n’est plus loin, rassure-t-elle.
Sur les élections
Pour la DMK, il n’y aura pas d’élection au Togo. Les dés sont déjà pipés, regrette-t-elle. La machine de la fraude a été déjà activée et ceux qui veulent aller à ces élections foncent droit dans le mur.
« Est-ce que ceux qui vont à ces élections sont sûrs de pouvoir avoir les députés qu’il faut pour bloquer ce régime ?
Tout le monde sait que le fichier électoral n’est pas fiable, le recensement n’est pas bien fait, la CENI n’est pas bien constituée ainsi que la Cour constitutionnelle. Mais pourquoi l’opposition ne veut pas agir ensemble pour créer un obstacle à ces gens ? Nous avons dit que les élections n’auront pas lieu. La preuve, Faure Gnassingbé a déjà reporté la date deux fois. Il sait pourquoi. Nous sommes dans un vide constitutionnel. Tant qu’il n’aura pas une assise nationale, il n’aura pas d’élection », a martelé Paul Missiagbeto.
La DMK exige une assise nationale, selon elle, pour le bien du régime en place.
Pour information, bien que l’ensemble des forces vives a été invité à prendre part à ce meeting, presque tous les autres partis de l’opposition ont brillé par leur absence. Pas d’ANC, ni de DMP, ni d’UFC, ni de FDR. Georges Kuessan de Santé du Peuple était juste de passage. Néanmoins, Jean Kissi du parti le CAR d’Awuku Anador et une autre figure représentant du CAR de Yao Daté ont honoré de leur présence. Fin
NPA