O8 mars: Les femmes du Synbank formulent des recommandations

Les femmes de la corporation des Banques, des Établissements Financiers, des Systèmes Financiers Décentralisés et des Assurances du Togo ont célébré le 08 mars à leur manière ce samedi 16 mars.

La célébration du 08 mars se poursuit au Togo. En marge de cette date, les femmes du Synbank ont voulu s’inspirer d’une de leurs devancières.
C’est ce qui justifie la rencontre outre manche entre elles et l’honorable Abougnima Molgah Françoise, épouse Kadjaka, femme inspirante, notaire, députée, auteure et présidente de l’Association Aide et action à la veuve, à l’orphelin et à l’enfant déshérité (AAVOED).

L’exercice a été pour l’honorable de partager son expérience avec ses sœurs et de donner son avis sur le thème national: « Investir en faveur des femmes : renforcer l’inclusion financière et la représentation des femmes dans la vie publique et politique ». Il s’agit de relancer les femmes. Les échanges ont été fructueux.

« Nous nous sommes dit que dans le cadre de cette célébration, une femme leader doit venir nous parler. La thématique porte sur investir en faveur des femmes parce que quand la femme n’est pas financièrement solide, elle n’a pas une bonne position. Nous voulons que le gouvernement et nous travaillons pour l’élévation de la femme. C’est ce qui motive notre déclaration vis-à-vis de nous-même, de nos employeurs et du gouvernement », a confié Djossouvi Afiavi Kafui,
présidente du comité des femmes du SYNBANK.

Cette célébration a également été une occasion pour ces femmes réunies au sein de la corporation des Banques, des Établissements Financiers, des Systèmes Financiers Décentralisés et des Assurances du Togo d’aller au courage par une pile de recommandations.

A l’endroit des femmes et celles de leur corporation :

D’avoir une motivation croissante pour la recherche du savoir-faire et du savoir-être. D’être très assidues lors des formations et des séances de renforcement de capacités en posant toutes les questions pour le développement de leur expertise. D’assumer convenablement les responsabilités à elles confiées par les employeurs. D’être une force de bonnes propositions pour la bonne marche des activités des entreprises.

A l’endroit des employeurs:

A l’instar des chartes de conformité, de conflit d’intérêts, il faudra instituer une charte sur l’égalité genre et de promotion de la femme,
revoir le traitement des salaires des agents en intérim ou des prestataires, à travail égal, salaire égal ».

A l’endroit du Gouvernement.

Elles suggèrent de publier des statistiques annuelles en matière d’emploi des femmes: elles sont disponibles dans les déclarations des salaires à l’OTR, dans les déclarations
annuelles de la liste des dirigeants à la BCEAO et d’autres structures de
collectes des informations des données personnelles des travailleurs,
instaurer une culture « genre » pour la participation des femmes aux réunions,
ateliers, colloques et à toutes les rencontres nationales et/ou internationales, organiser par une bonne approche les travailleuses du secteur de l’économie informelle pour en faire une véritable industrie de production, explorer l’élaboration des programmes sectoriels de formation et de perfectionnement aux femmes à travers le Fonds National d’Apprentissage, de Formation et de Perfectionnement Professionnels (FNAPP). Fin

NPA

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