Togo: Le PDCC des filières café et cacao nécessite 22 milliards de francs CFA

A coeur vaillant rien n’est impossible. Les filières café et cacao ont franchi un palier au Togo. Elles se sont armées d’un outil qui guidera leurs actions futures.
C’est désormais fait. Entre le 9 et 11 octobre 2024, les acteurs et décideurs des filières café-cacao ont sacrifié leur temps pour adopter en unanimité le Plan de Développement pour chacune des filières café et cacao (PDCC). En adoptant ces Plans, il s’agit pour le Togo de s’aligner sur les nouvelles réglementations de l’Union Européenne.

Les travaux ont vu la participation du Représentant de l’Union Européenne et du Président de l’Agence des Cafés Robusta d’Afrique et de Madagascar (ACRAM) et de son Secrétaire Exécutif. Le document adopté sera le référentiel dans le cadre de la mobilisation des ressources et des partenariats à venir.
Il faut souligner que cet outil a été élaboré par le Comité de Coordination pour les Filières Café et Cacao (CCFCC) avec le soutien de ses deux ministères tutelle.
Pour concevoir ces Plans, le CCFCC a procédé au cours des mois de septembre 2021, à la sélection d’une équipe de consultants togolais, spécialistes de -cacao bien expérimentés.

L’élaboration de ces Plans a impliqué les acteurs , depuis le terrain, les autorités locales et traditionnelles, les techniciens, les leaders d’opinion jusqu’aux principaux acteurs à Lomé, y compris les départements ministériels.
La mise en œuvre du PDPC des filières café et cacao nécessite environ 22 milliards de FCFA, soit 11 milliards 700 millions pour le café et 10 milliards 300 millions pour le cacao.

Par ces Plans, les acteurs ambitionnent à l’horizon 2030, des filières café et cacao performantes sur toute leur chaîne de valeur respective, créatrices de richesses et d’emplois décents et permanents surtout en milieu rural, à travers une culture professionnalisée, compétitive et durable.
Autre point important à relever, les Plans accordent une place de choix à la transformation et à la consommation locales qui constituent une préoccupation essentielle tant pour le Togo, que pour l’Organisation Internationale du Café (OIC) et l’Organisation Internafricaine du Café (OIAC).
NPA