La préservation de « l’or bleu » anime une rencontre internationale de haut niveau à Lomé

Lomé a ouvert lundi 25 novembre, la 10ème Conférence Régionale de l’Initiative mondiale pour l’Afrique Occidentale, Centrale et Australe (GI WACAF), un projet appelé à contribuer à la protection du milieu marin.

Le commerce mondial s’effectue à 95% par voie maritime grâce à près de 50 000 navires de toutes sortes. Dans ce contexte, le risque de pollution marine et côtière par hydrocarbure doit être interprété comme un aléa émanant du risque lié au transport maritime.
C’est ce qui motive le projet GI WACAF, fruit d’une collaboration mondiale de l’industrie pétrolière et gazière pour l’amélioration des performances environnementales et sociales (IPIECA).

La 10ème Conférence Régionale de Lomé a pour objectif de faire le bilan sur la responsabilité de tous les acteurs en matière de lutte contre la pollution marine par hydrocarbures.

« On aura de bonnes discussions durant la semaine pour déterminer les progrès et les défis pour l’avenir. Il s’agira d’assurer un bon niveau de préparation pour la lutte contre le déversement d’hydrocarbures », a indiqué Patricia Charlebois, Directrice Adjointe du projet GI WACAF.

En effet, le projet GI WACAF constitue depuis 2006, une pierre angulaire des efforts visant à améliorer la préparation de l’intervention en cas de pollution marine par les hydrocarbures dans 22 pays d’Afrique occidentale, centrale et australe.
Au Togo, des actions ont été entreprises dans le cadre de ce projet pour renforcer la résilience des pays face aux risques environnementaux.

« Le Togo fait partie des pionniers en organisant, dès 2013, un atelier national de formation pour l’opérationnalisation du Plan national d’intervention d’urgence, avec comme objectifs le développement des outils tels que les cartes de sensibilité, la politique d’utilisation des dispersants etc. Cet atelier a été un jalon majeur qui a donné la possibilité d’accroître notre compréhension des enjeux de la pollution marine et de poser les bases d’une coopération régionale solide », a déclaré Richard Gbalguébou KANGBENI, ministre de l’Economie Maritime et de la Protection Côtière.

Les travaux de Lomé seront une occasion pour les pays impliqués de redéfinir leurs priorités et de renforcer les capacités nationales à travers des formations techniques adaptées, une coopération accrue entre les Etats membres et le soutien continu des partenaires techniques et financiers.

NPA

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