Le Togo marque la 13ème édition de la Journée africaine de la sécurité routière
C’était par le biais d’une parenthèse qui a réuni ce jeudi 28 novembre 2024, l’ensemble des parties prenantes impliquées dans la sécurité routière.
Le Togo, à l’instar des autres pays africains signataires de la Charte africaine sur la sécurité routière, commémore chaque 3ème dimanche du mois de novembre, la Journée africaine de sécurité routière. Cette journée est également couplée de la Journée mondiale du souvenir des victimes des accidents de la route.
Jeudi, une rencontre de sensibilisation et de réflexion a été organisée dans le cadre de cette célébration. Il s’agit pour les Transports routiers et ferroviaires de rappeler le règlement n°14/2005/CM/UEMOA du 16 décembre 2005 relatif à l’harmonisation des normes et des procédures de contrôle du gabarit, du poids et de la charge à l’essieu des véhicules lourds de transport de marchandises dans les États membres de l’UEMOA et sur le rôle et la responsabilité de chaque acteur en vue d’une gestion durable du patrimoine routier.
« Comme vous le savez, la sécurité routière est un grand ensemble qui a plusieurs piliers dont l’un est la sécurité des routes. Cette rencontre est une opportunité de rappeler à chacun sa partition afin de protéger le patrimoine commun, chaque élément de la route jouant un rôle spécifique pour fluidifier le trafic et assurer une sécurité dans le déplacement des personnes et des bien », a indiqué Tadjudini DERMANE, Directeur des transports routiers et ferroviaires.
Ce 13ème chapitre de la Journée africaine de la sécurité routière est placé au Togo sous le thème : « Protéger le patrimoine routier pour promouvoir la sécurité routière ».
« En effet, au regard de son ambition stratégique de renforcer la place de notre pays en tant que hub logistique et de services, le gouvernement togolais a réalisé, depuis une quinzaine d’années, des investissements massifs afin de réhabiliter et de moderniser les infrastructures et équipements routiers. C’est ainsi qu’au cours des dix dernières années, 670 km de route ont été réhabilitées , 264 km aménagées et 402 km en cours de travaux. Soit un linéaire total d’environ 1 300 km. A titre indicatif, la construction d’un km de route coûte environ 600 millions de FCFA », a rappelé Michel Komlan Tindano, Secrétaire Général du ministère des transports routiers, aériens et ferroviaires.
Cependant, l’on assiste à un phénomène de dégradation précoce du patrimoine routier en raison de plusieurs facteurs dont certains sont d’origine humaine à l’instar de la surcharge des véhicules lourds et des actes de vandalisme. Ainsi, des routes construite pour durer 15 à 20 ans se retrouve en état de dégradation avancée au bout de 5 ans. Cette situation, source d’insécurité routière, demeure une préoccupation majeure du gouvernement togolais. La rencontre a planché sur cette réalité de terrain et rappeler le rôle des acteurs.
Pour rappel, le Journée africaine de la sécurité routière est une réelle opportunité d’éveiller la conscience des usagers de la route et de mener d’importantes réflexions sur la problématique de l’insécurité routière dans le cadre de la mise en œuvre de la Décennie d’action des Nations Unies pour la sécurité routière 2021-2030, dont l’objectif ambitieux est de prévenir au moins 50% des décès et des blessures dus aux accidents de la route d’ici 2030.