Crise au sein de l’Eglise Évangélique Presbytérienne du Togo : Le Groupe de Réflexion pour une Gestion Saine et Evangélique des Ressources met à nu le faux fuyant du Modérateur

Le Groupe de Réflexion pour une Gestion Saine et Evangélique des Ressources de
L’Eglise Evangélique Presbytérienne du Togo
(GRGSER-EEPT) dénonce des contres vérités et contradictions contenues dans le document d’information du Bureau Exécutif aux fidèles de l’EEPT en date du 14 mars 2025.
Depuis plusieurs mois, la vente du terrain de Hanoukopé appartenant à l’EEPT divise les fidèles. Le torchon brûlerait entre le Bureau Exécutif de l’Eglise Évangélique Presbytérienne du Togo et le Groupe de Réflexion pour une Gestion Saine et Evangélique des Ressources de
L’Eglise Evangélique Presbytérienne du Togo
(GRGSER-EEPT).
Dans un document dont notre rédaction a eu copie, le Groupe de Réflexion pour une Gestion Saine et Evangélique des Ressources de
L’Eglise Evangélique Presbytérienne du Togo se dresse contre ce qu’elle qualifie de « contre vérités et contractions contenues dans le document d’information du Bureau Exécutif aux fidèles de l’EEPT en date du 14 mars 2025 ».

« Gardez-vous des faux prophètes. Ils viennent à vous en vêtements de brebis, mais au dedans ce sont des loups ravisseurs. Vous les reconnaîtrez à leurs fruits. Cueille-t-on des raisins sur des épines, ou des figues sur des
chardons ? » (Matthieu 7:15-16), a-t-il lancé.
Le GRGSER-EEPT a jugé utile, afin d’éviter toute manipulation des esprits, apporter des clarifications en réponse au document d’informations, en date du 14 mars 2025, signé par le Modérateur.
Selon le synode extraordinaire du 27 au 30 novembre 2024, il a été recommandé au Conseil Synode actuel de déclencher sans délai, le processus électoral afin que les élections aient lieu dans soixantes jours à partir de la fin du présent synode extraordinaire.
« Le Conseil synodal est un organe de la Constitution révisée du 3O novembre 2024.Sa mise en place est l’aboutissement d’un processus de renouvellement des organes de la base au sommet (paroisse ; district ; région ecclésiastique ; Église nationale) conformément aux dispositions de la Constitution révisée du 30 novembre 2024 qui n’a d’ailleurs pas encore promulguée et vulgarisée. En conséquence, le Synode extraordinaire n’a jamais décidé que l’actuel Comité synodal, qui est une émanation de la Constitution de 2010, se transforme en
Conseil synodal. Par ailleurs, le lancement du processus électoral dans le contexte actuel
(Modérature et secrétariat synodale) est du ressort du Conseil synoda conformément à l’article 14 du Code électoral provisoire qui dispose : ( Soixante (60) jours avant la date des élections, le Conseil synodal lance officiellement le processus électoral par une lettre d’information adressée aux régions ecclésiastiques. Cette lettre d’information rappelle les conditions d’éligibilité et précise
la composition du dossier de candidature et la date limite de dépôt des dossiers fixée à sept (07) jours ouvrés. La liste des candidats éligibles arrêtée par le Conseil synodal est annexée à la lettre d’information ). Il ressort de ce qui précède que les soixante (60) jours évoqués dans le document intitulé ( Informations aux membres de l’Église Évangélique Presbytérienne du Togo sur la résolution de la crise ) ne démarrent pas à la fin du Synode extraordinaire mais plutôt de la lettre d’information adressées par le Conseil synodal à la Commission électorale adhoc. Nous rappelons ici que la Commission électorale ad hoc tout comme la commission des recours le Conseil synodal n’existe pas encore. Cette information n’est pas vraie. Tout d’abord, seul le président du GRGSEREEPT a été invité au synode. Le Comité de Surveillance (composé des
représentants du BE et du GRGSER-EEPT) a quitté le synode, car le BE a décidé passer outre les directives des travaux en plénière », a commenté le GRGSER-EEPT.
Le Groupe parle d’entraves à la sortie du synode extraordinaire. « ( Malheureusement, la mise en œuvre de toutes ces activités a rencontré des difficultés. Le Comité de surveillance et le Ministère de l’Administration Territoriale n’ont pas trouvé opportun la tenue de ces différentes assises et le renouvellement des organes, au contraire, le 24 janvier 2025, le Comité de surveillance a envoyé au Bureau Exécutif, un projet de chronogramme des élections de la paroisse eu Synode, étalé sur douze (12) semaines pour les trois premières activités que l’Église doit respecter, les autres pour une durée indéterminée). De surcroît, le 06 février 2025, le Modérateur et I ‘Inspectrice dela RELP ont été assignés en justice par un groupe de neuf (09 membres de I’EEPT relevant du GRGSER-EEPT, en vue d’empêcher la tenue de la Conférence de la Région Ecclésiastique Lomé et Périphérie (RELP). Pour une énième fois, le groupe des plaignants a été débouté le 07 février 2025 dans ses revendications par le Tribunal de Grande Instance de Lomé, ce qui a permis la tenue de ladite conférence.
Le 27 mars 2025, sur son initiative, le Ministère de l’Administration Territoriale, de la Décentralisation et de la Chefferie coutumière (MATDCC) a rencontré les acteurs du processus de résolution de la crise (qui sont les membres du Bureau Exécutif, du Comité de Médiation, du Comité de Surveillance et du GRGSER-EEPT) pour s’enquérie du chemin déjà parcouru afin de définir ensemble les prochaines étapes de ce processus en vue d’une sortie définitive de crise. A l’issue de cette rencontre, un nouveau chronogramme des activités à réaliser pour aboutir au Synode électif a été défini à l’unanimité comme suit : (vient le chronogramme)», a-t-il fait savoir.

Pour le GRGSER, le BE impute les blocages évoqués dans le document d’informations au Comité de surveillance, organe qui tient ses attributions du Synode extraordinaire du 23 juillet 2O23, et au ministère de l’Administration Territoriale.
« Le seul fait de parler de ( projet de chronogramme ) laisse clairement comprendre la volonté de collaboration du comité de surveillance qui n’a jamais rien imposé au BE. Par contre, accuser le Comité de surveillance et le ministère de l’Administration Territoriale de bloquer le processus de sortie de crise nous semble un manque manifeste de volonté et de bonne foi de la part du BE. Il y a eu effectivement une assignation le 06 février 2025. L’arrêt du Tribunal de Grande Instance de Lomé le 07 février n’a pas été favorable au GRGSER-EEPT. Toutefois, le BE a actuellement deux procès sur le dos, un procès au civil pour la vente illégale et anti constitutionnelle du terrain de Hanoukopé et un autre au pénal pour détournement de 500.000.000 FCFA. Le document intitulé ( Informations aux membres de l’Église Évangélique Presbytérienne du Togo sur la résolution de la crise ) mentionne la rencontre des parties prenantes pour une sortie de crise tenue le 27 mars 2025, alors que la date de signature du document est le 14 mars 2025. En réalité, la signature du compte rendu de la rencontre du 27 mars 2025 n’a démarré que le 02 avril 2025. Alors comment se fait-il qu’une partie du compte-rendu signé à partir du 02 avril 2025 se trouve dans un document d’informations adressé aux fidèles de l’EEPT daté et signé par le Modérateur le 14 mars 2025 ? Volonté de sortir de la crise ou mauvaise foi manifeste ? », se questionne t-il.
« Tenez-vous donc prêts : ayez la vérité comme ceinture autour de la taille ; portez la droiture comme cuirasse ; mettez comme chaussures le zàle à annoncer la Bonne Nouvelle de la paix. Prenez toujours la foi comme bouclier : il vous permettra d’éteindre toutes les flèches enflammées du Mauvais. Acceptez le salut comme casque et la parole de Dieu comme épée donnée par l’Esprit Saint. » Ephésiens 6 :14-17, a conclu le Groupe de Réflexion pour une Gestion Saine et Evangélique des Ressources de
L’Eglise Evangélique Presbytérienne du Togo.
La rédaction