Secteur de l’immobilier, l’une des voies les plus courantes des flux financiers illicites

Depuis lundi 14 avril 2025, le Groupe intergouvernemental d’action contre le blanchiment en Afrique de l’Ouest (GIABA) et ses partenaires bâtissent à Lomé, une approche coordonnée afin d’assurer la conformité du secteur immobilier, un des secteurs précieux, aux exigences de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme.
Il ressort de l’évaluation nationale des risques de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme réalisée par le Togo de 2018 à 2019, que le secteur immobilier se présente comme une des vulnérabilités qui tiennent entre autres à l’absence d’un cadre juridique adéquat, d’un cadre d’application et de mise en œuvre des lignes directrices de l’absence d’une autorité de contrôle et de supervision de l’absence des sanctions administratives efficaces. Le sujet anime les travaux de la rencontre de Lomé depuis lundi 14 avril 2025. Il s’agit d’un moment fort de réflexion collective.


Pour TCHAA-BIGNOZI Akuitem , Président du CENTIF, nos Etats ont le pouvoir de renforcer la sécurité financière des pays de la région.
« Cet atelier que nous avons l’honneur de tenir aujourd’hui, représente une étape cruciale dans notre lutte commune. Il s’agit non seulement d’une opportunité d’approfondir nos connaissances sur les risques spécifiques au secteur immobilier, mais aussi de développer des solutions pratiques pour mieux détecter et prévenir ces risques », a t-il indiqué.

En clair, le secteur immobilier, en raison de sa nature, de sa taille et de son attractivité est particulièrement vulnérables aux risques de blanchiment d’argent et de financement du terrorisme. Les transactions immobilières sont souvent utilisées pour dissimuler ses fonds illicites ou pour faire des activités criminelles.

En raison de l’impact majeur du blanchiment d’argent sur ce secteur, dont des conséquences sociales et économiques, il est essentiel pour les professionnels de la conformité de comprendre comment tout cela fonctionne et quels sont les outils nécessaires pour mieux atténuer les risques.
Les travaux de Lomé qui vont durer trois jours permettront de renforcer la sécurité financière des pays de la région.
NPA