Le Togo, pays hôte des RARE 2025

Trois ans après leur première édition à Dakar, les Rencontres africaines pour les ressources éducatives (RARE) font leur grand retour sur le continent à travers Lomé, la capitale du Togo. 13 pays d’Afrique subsaharienne poursuivent ce chantier ambitieux.

Depuis 2020, le projet Ressources éducatives est porté conjointement par l’UNESCO, l’Institut français avec les financements de l’Agence française de développement. Les parties prenantes tiennent depuis mardi 24 juin 2025, les Rencontres africaines pour les ressources éducatives (RARE), qui s’étire jusqu’au 26 juin 2025.

Trois jours de travaux qui marquent bien plus
qu’une simple nouvelle édition mais plutôt symbolisent l’aboutissement de cinq années d’efforts partagés, d’engagement collectif, et d’innovation au service de la qualité des ressources éducatives en Afrique subsaharienne francophone.

« Aujourd’hui, il ne s’agit pas de dresser un bilan de ce projet. En effet, les RARE 2025 doivent être un tournant stratégique : celui de la pérennisation des acquis, du renforcement des alliances, de la mutualisation des savoirs et pratiques entre pays et acteurs de la chaîne des ressources éducatives, d’orienter les partenaires dans les axes d’intervention pertinents qui constitueront des leviers pour le renforcement de l’accès aux ressources éducatives dans les pays. Ainsi, ce rendez-vous est une invitation à bâtir ensemble des solutions durables, adaptées aux défis d’aujourd’hui et de demain », a indiqué Guillaume Husson, Chef du secteur Education Bureau régional multisectoriel de l’UNESCO pour l’Afrique de l’Ouest.

Le Togo est honoré d’abriter ce laboratoire d’idées en témoignent les travaux ouverts par Isaac TCHIAKPE, Ministre de l’enseignement technique, de la formation professionnelle et de l’apprentissage.

« Depuis 2020, le Togo s’est engagé dans une série de réformes structurelles visant à moderniser en profondeur son système éducatif et à en renforcer l’efficacité. Ces réformes, articulées autour de la Feuille de route gouvernementale 2020-2025 et du Plan sectoriel de l’éducation 2020-2030, traduisent notre volonté de faire de l’éducation un levier fondamental pour le développement humain et économique de notre pays », a-t-il rappelé.

Les RARE 2025 trouvent écho autour du thème de cette édition : « Des ressources éducatives de qualité pour toutes et tous : un appel à l’action ! ».
Quatre axes guideront les travaux notamment: -Renforcer la collaboration entre les secteurs public et privé, les acteurs éducatifs et les partenaires techniques. Car la qualité des
ressources éducatives n’est pas l’affaire d’une seule institution, mais celle d’un écosystème interconnecté, où chaque maillon compte; Améliorer la qualité des ressources elles-mêmes : en veillant à ce qu’elles soient scientifiquement rigoureuses, culturellement pertinentes, pédagogiquement efficaces, et adaptées aux nouveaux usages numériques; Favoriser la mutualisation : car les défis éducatifs des pays d’Afrique subsaharienne francophone présentent de nombreuses convergences. Il faut mettre en commun les innovations, partager les bonnes pratiques, construire des ponts entre nos expériences Et enfin, assurer l’accessibilité effective des ressources à ceux qui en ont le plus besoin : les élèves, les enseignants, les écoles.

« Là est l’enjeu ultime : que ces ressources vivent dans les classes, dans les bibliothèques, dans les foyers », a lancé M. Guillaume Husson.

En clair ce projet incarne également la réussite d’un partenariat inédit entre l’UNESCO et l’Institut français, qui ont su conjuguer leurs expertises respectives en matière de politiques éducatives pour l’une, de promotion du livre et des industries culturelles pour l’autre pour
bâtir une approche cohérente et complémentaire au service des systèmes éducatifs africains.

NPA

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