Targone Sambiri N’Wakin dans la ligne de mire : La DMP met en garde

COMMUNIQUÉ DE LA DMP

Targone Sambiri N’Wakin, nouveau coordonnateur de la DMP dans le viseur du régime

Depuis plusieurs semaines, la DMP assiste avec une profonde inquiétude à une série d’événements troublants, révélateurs d’un régime à bout de souffle, prêt à toutes les dérives pour étouffer les voix dissidentes. Ce régime n’hésite plus à manipuler les ressorts les plus sensibles du tissu social togolais, notamment le communautarisme, pour diviser, intimider et faire taire ceux qui osent s’opposer à sa gouvernance autoritaire.

Alors que de nombreux compatriotes de la région septentrionale prennent courageusement la parole pour dénoncer les dérives d’un pouvoir oligarchique, confisqué depuis des décennies, des forces obscures s’activent pour les discréditer au sein même de leurs communautés. Ainsi, des associations de ressortissants sont utilisées non pas pour renforcer la cohésion, mais pour désigner comme « traîtres » ceux qui osent penser librement, s’exprimer en patriotes, et défendre l’intérêt général du Togo.

C’est ainsi qu’ils ont tenté de faire passer Aamron pour mentalement instable, allant jusqu’à solliciter son internement à l’hôpital psychiatrique de Zébé, en faisant croire que c’est à la demande de sa propre famille
biologique. Ils ont tenté aussi de manipuler l’association des ressortissants du canton de Tchitchao pour condamner leur sœur, madame Gnakadé, après avoir orchestré sa dénonciation publique signée par son
frère.

Aujourd’hui, c’est monsieur Targone Sambiri N’Wakin, Président des Démocrates Socialistes Africains (DSA) et Coordonnateur de la Dynamique pour la Majorité du Peuple (DMP) qui est dans le viseur de ces manœuvres indignes. Depuis sa nomination à la tête de la DMP en remplacement de Kafui Adjamagbo Johnson et surtout après sa prise de position claire sur RFI contre la violence d’État et les répressions sanglantes infligées aux jeunes manifestants, il fait l’objet de menaces sérieuses.

Il est revenu à la Conférence des présidents de la DMP que des cadres de la préfecture de Dankpen se sont réunis pour le qualifier de « renégat » et le condamner au seul motif qu’il collabore avec des partis politiques
et organisations dirigées par des personnes issues des régions Sud du Togo. A ce titre des menaces de mort auraient été proférées à son encontre, par ceux qui cherchent à communautariser une lutte fondamentalement nationale, s’il ne revenait pas sur ses prises de position, jugées « hostiles à un président originaire du Nord du Togo ».

La DMP exprime sa plus vive indignation face à cette tentative grossière d’opposer les Togolaises et Togolais entre eux sur la base de leur origine géographique.

La DMP condamne avec la plus grande fermeté
l’instrumentalisation du communautarisme à des fins politiques. Ces pratiques, d’un autre âge, n’ont pour seul objectif que de briser l’élan collectif de l’indignation populaire qui réclame, dans toutes les régions du pays, la fin du régime de Faure Gnassingbé.
La DMP tient le régime pour responsable de tout ce qui pourrait arriver à son coordonnateur.

La DMP rappelle avec force que la lutte pour la démocratie, la justice sociale et l’État de droit ne connaît ni Sud, ni Nord, ni ethnie, ni religion. Elle est portée par des Togolaises et des Togolais libres, unis par une même volonté de sauver leur pays de la confiscation autoritaire du pouvoir.

La DMP réaffirme son soutien total à monsieur Targone et à toutes celles et ceux qui, malgré les menaces, demeurent debout, courageux et fidèles à la cause du peuple togolais.

La DMP en appelle la communauté nationale et internationale à faire preuve de vigilance, et à dénoncer sans équivoque toute tentative d’intimidation ou de division à caractère communautaire. Personne ne devrait être menacé pour avoir choisi de dire la vérité.
Ensemble, restons debout. Le Togo mérite mieux.

Fait à Lomé, 27 juin 2025

La Conférence des Présidents

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