Littérature : Solim KD éclore deux de ses coups de cœur

Samedi 5 juillet 2025, la médiathèque de l’Institut français de Lomé accueillait Solim KD, une autrice prometteuse avec son esprit d’audace et de nouveauté, à l’occasion d’une rencontre littéraire enchantée.
A cette occasion, elle a dévoilé au public deux de ses bijoux littéraires : « Nadira » (la neuvième histoire de l’autrice) et « Nous, pour le pire et le meilleur ).

Solim KD s’illustre, par sa manière à manier la langue, à créer des personnages marquants et à explorer des thèmes universels avec profondeur et originalité.
« Nadira », un retour à 950 ans avant Jésus-Christ en Afrique noire

Dans « Nadira », un roman de 437 pages, l’autrice invite à voyager dans le temps, à retourner 950 ans avant Jésus-Christ en Afrique noire, cette Afrique qu’on ne présente pas souvent. Une Afrique puissante, prospère et intelligente. Dans ce roman, le lecteur se retrouve au cœur d’un ancien royaume du continent noir où traditions, intrigues à la cour, rivalités, complots et passion s’entremêlent pour raconter une histoire inoubliable. Il s’agit d’une plongée immersive dans un univers richement décrit, avec des personnages authentiques et attachants.
« Nous pour le pire et le meilleur », dire non à la vindicte populaire

« Nous pour le pire et le meilleur », ce roman de 242 pages traduit une symphonie dramatique inspirée d’histoire réelle. Gracia, une jeune femme mariée et mère de deux enfants, a une vie conjugale et familiale heureuse. Tout bascule brusquement le jour où son mari est sauvagement tué par une foule déchaînée.
Le verdict populaire prend des proportions inquiétantes en Afrique et représente une menace pour la paix et la cohésion sociale.
Comment faire accepter à l’esprit l’inimaginable ? Comment faire le deuil d’une personne qu’on continue d’aimer ? Comment oublier des images atroces qui hantent ? Comment arriver à pardonner ? Comment faire comprendre à des enfants l’impensable? Comment se reconstruire?
Ce roman aborde ces différentes questions sous forme romancée, alternant passé et présent à la première et à la troisième personne du singulier. Les lecteurs le décrivent comme poignant, émouvant et le qualifient de coup de poing, mais aussi de coup de cœur.
La rencontre littéraire a été l’occasion pour Solim KD de transporter ses convives dans son univers. Elle s’est livrée avec sincérité sur la genèse de sa plume et ce qui motive la sortie de ces deux bijoux.


Qui est Solim K.D. ?
De son vrai nom Jedidah KODZOVI-DEFOR, Solim K.D. est une jeune femme togolaise de la trentaine. Après des études en Commerce International, elle est entrée dans le monde professionnel au sein d’une grande institution financière sous-régionale avant de se réorienter totalement. Aujourd’hui, elle travaille à plein temps dans une industrie cosmétique africaine de premier plan en tant que Responsable Achats de matières premières. Solim KD se définit comme une créatrice d’art et d’émotions car, lorsqu’elle enlève la tenue d’acheteuse de sa matière première, c’est pour enfiler celle d’artisane et de romancière. Aujourd’hui, Solim KD gravit les marches dans la littérature.
En 2020, elle décide de devenir autrice romancière en auto-éditant ses ouvrages. Sous le nom de plume ou pseudonyme Solim K.D., elle partage et fait naître des émotions auprès de lecteurs venant de différents horizons à travers des récits captivants et bouleversants.
Du drame à la romance à suspense, en passant par le roman historique, Solim ne se cantonne pas à un seul genre, mais aime les explorer au gré de son inspiration.

« A la recherche d’hier », « T’aimer à jamais », « Bonheur Fugace », « Pour que tu n’oublies jamais », « A la vie à la muerte » et à présent « Nadira » et « Nous, pour le pire et le meilleur » sont les ouvrages à son actif.