Togo l Célébration en différé de la JMA: La lutte contre la faim au cœur d’une conférence débat
Célébration en différé de la JMA : La lutte contre la faim au cœur d’une conférence débat
Célébrée le 16 octobre de chaque année, la Journée Mondiale de l’Alimentation (JMA) a été commémorée en différé ce mercredi 22 octobre à Lomé à travers une conférence débat de haut niveau regroupant plusieurs acteurs impliqués dans la chaîne alimentaire du Togo.
Sur initiative du ministère de l’agriculture et de ses partenaires comme la FAO et le PAM, la rencontre s’est axée sur le thème de la JMA 2025 : « Mains dans la main pour des aliments et un avenir meilleur ».
Pour les différents panélistes, la lutte contre la faim doit essentiellement passer par la résolution de la question de la souveraineté alimentaire, le renforcement du partenariat public-privé, la lutte contre la gaspillage alimentaire sans oublier l’inclusion des travailleurs à la base.
« Nous avons discuté de la souveraineté alimentaire et du côté de l’ITRA, il a été question de parler de l’économie circulaire et du gaspillage alimentaire. Il a été ressorti au niveau de l’économie circulaire d’éviter la perte alimentaire et de vérifier au niveau de la chaîne alimentaire que tout se passe bien. En réalité nous ignorons certains aspects concernant les denrées alimentaires et il a été dit d’éviter les gaspillages alimentaires en jetant les aliments, en adoptant des techniques qui ne sont pas appropriées et valoriser un peu plus les déchets issus de la transformation alimentaire », a indiqué Kokou Aziato, responsable technique et chef programme physico-chimie au laboratoire de contrôle qualité des aliments de l’ITRA
« Il est donc important à chaque niveau d’étudier comment valoriser les denrées que nous avons afin de ne pas les jeter n’importe comment. Nous avons aussi parler de l’optimisation des façons de faire et lors de la conservation, il faut avoir des magasins avec les infrastructures répondant aux normes qualité afin d’éviter leur altération dans le temps. Il faut des technologies innovantes pour avoir des rendements optimaux », a-t-il ajouté.
Au Togo, des réformes, programmes et projets sont menés sur toute la chaîne alimentaire dans le but d’atteindre la faim zéro d’ici 2030 d’après les ODD.
« Nous parlons beaucoup plus aujourd’hui de la souveraineté alimentaire et plusieurs projets et programmes ont été mis en œuvre dans ce sens. Le programme national d’investissement agricole et de sécurité alimentaire et nutritionnelle toujours en cours et dont les projets sont des soutiens aux producteurs, aux personnes vulnérables, aux unités de transformation pour pouvoir travailler sur la matière première qui est la production pour donner de la valeur ajoutée et rendre l’aliment disponible sur le plan national. De 2020 à 2025, à travers la feuille de route gouvernementale, le ministère de l’agriculture a eu à conduire 3 grands projets et une réforme pour contribuer à la sécurité alimentaire en améliorant la productivité, en mettant à disposition des outils et instruments de production pour les producteurs passant des intrants, la mécanisation, l’irrigation et également l’accompagnement pour augmenter la production. Nous parlons aujourd’hui du PROMAT qui vient renforcer les acquis de tous ces programmes. Nous avons aussi les actions de nos partenaires comme le PAM pour l’alimentation scolaire et la FAO à travers l’opération Telefood qui soutient les coopératives et associations avec des moyens matériels et financiers », a confié pour sa part, Kossi Djifa Hounkanli, secrétaire permanent du comité national de la campagne mondiale de lutte pour l’alimentation.
Il faut souligner qu’en 2022, dans le monde, plus d’un milliard de tonnes de déchets alimentaires ont été générés ce qui représente près de 20% de tous les aliments disponibles pour les consommateurs.
Chrystelle
Sur initiative du ministère de l’agriculture et de ses partenaires comme la FAO et le PAM, la rencontre s’est axée sur le thème de la JMA 2025 : « Mains dans la main pour des aliments et un avenir meilleur ».
Pour les différents panélistes, la lutte contre la faim doit essentiellement passer par la résolution de la question de la souveraineté alimentaire, le renforcement du partenariat public-privé, la lutte contre la gaspillage alimentaire sans oublier l’inclusion des travailleurs à la base.
« Nous avons discuté de la souveraineté alimentaire et du côté de l’ITRA, il a été question de parler de l’économie circulaire et du gaspillage alimentaire. Il a été ressorti au niveau de l’économie circulaire d’éviter la perte alimentaire et de vérifier au niveau de la chaîne alimentaire que tout se passe bien. En réalité nous ignorons certains aspects concernant les denrées alimentaires et il a été dit d’éviter les gaspillages alimentaires en jetant les aliments, en adoptant des techniques qui ne sont pas appropriées et valoriser un peu plus les déchets issus de la transformation alimentaire », a indiqué Kokou Aziato, responsable technique et chef programme physico-chimie au laboratoire de contrôle qualité des aliments de l’ITRA
« Il est donc important à chaque niveau d’étudier comment valoriser les denrées que nous avons afin de ne pas les jeter n’importe comment. Nous avons aussi parler de l’optimisation des façons de faire et lors de la conservation, il faut avoir des magasins avec les infrastructures répondant aux normes qualité afin d’éviter leur altération dans le temps. Il faut des technologies innovantes pour avoir des rendements optimaux », a-t-il ajouté.
Au Togo, des réformes, programmes et projets sont menés sur toute la chaîne alimentaire dans le but d’atteindre la faim zéro d’ici 2030 d’après les ODD.
« Nous parlons beaucoup plus aujourd’hui de la souveraineté alimentaire et plusieurs projets et programmes ont été mis en œuvre dans ce sens. Le programme national d’investissement agricole et de sécurité alimentaire et nutritionnelle toujours en cours et dont les projets sont des soutiens aux producteurs, aux personnes vulnérables, aux unités de transformation pour pouvoir travailler sur la matière première qui est la production pour donner de la valeur ajoutée et rendre l’aliment disponible sur le plan national. De 2020 à 2025, à travers la feuille de route gouvernementale, le ministère de l’agriculture a eu à conduire 3 grands projets et une réforme pour contribuer à la sécurité alimentaire en améliorant la productivité, en mettant à disposition des outils et instruments de production pour les producteurs passant des intrants, la mécanisation, l’irrigation et également l’accompagnement pour augmenter la production. Nous parlons aujourd’hui du PROMAT qui vient renforcer les acquis de tous ces programmes. Nous avons aussi les actions de nos partenaires comme le PAM pour l’alimentation scolaire et la FAO à travers l’opération Telefood qui soutient les coopératives et associations avec des moyens matériels et financiers », a confié pour sa part, Kossi Djifa Hounkanli, secrétaire permanent du comité national de la campagne mondiale de lutte pour l’alimentation.
Il faut souligner qu’en 2022, dans le monde, plus d’un milliard de tonnes de déchets alimentaires ont été générés ce qui représente près de 20% de tous les aliments disponibles pour les consommateurs.
Chrystelle