Écho des assises de l’UPF: Sécurité alimentaire, un sujet brûlant
Plusieurs indicateurs se combinent aujourd’hui pour créer une crise alimentaire d’une ampleur sans précédent dans le monde. L’ONU alerte sur la gravité record des crises alimentaires. Les assises de la Presse Francophone de Dakar portent un intérêt sur le devoir d’information indépendante et pluraliste des médias qui s’avère plus important en cette période de crise alimentaire dans le monde.
Les journalistes francophones, aux 50ème assises de l’UPF, profitent de ce début d’année 2024 pour rêver un peu.
« Medias et enjeux de la sécurité alimentaire », c’est le thème qui ouvre les travaux de ce mercredi 10 janvier, deuxième jour des assises à Dakar.
La question de la sécurité alimentaire est aujourd’hui au cœur des discussions à l’échelle internationale. Le sujet brûle les lèvres aux assises de l’UPF.
A la tâche pour débattre de ce sujet, un riche panel composé de M. Mohamed Anouar JAMALI, Directeur de OCP Africa (Maroc), Mme Coumba SOW, agroéconomiste, Représentante de la FAO au Rwanda, Dr Pape Abdoulaye SECK, Ancien Ministre de l’agriculture et de l’équipement rural, ancien Représentant permanent du Sénégal à la Fao et au Programme alimentaire mondial à Rome (Sénégal) et M. Mohamed Beavogui, ancien Premier ministre de la Guinée, ancien Représentant du FIDA en Afrique a éclairé l’assemblée sur l’état actuel du monde face aux défis de sécurité alimentaire dans le monde.
La Modératrice, Mme Meriem Oudghiri, Présidente de l’UPF-Maroc a conduit les intervenants à relever le rôle crucial que peuvent jouer les médias dans la compréhension de ce thème stratégique pour l’avenir de la planète et des territoires. Il s’agit de rappeler la contribution que peuvent apporter les médias à la compréhension de cet enjeu.
Le nombre de personnes au bord de la famine a bondi de 83 millions en 2016 à 193 millions en 2021, puis 253 millions en 2022, soit un triplement en six ans. Cette hausse s’explique en partie par l’élargissement du nombre de pays évalués, mais aussi par l’aggravation de l’insécurité au sein même de ces pays. C’est la quatrième année consécutive que ce chiffre progresse.
Le débat a permis de rappeler aux uns et aux autres le choix d’agir maintenant pour sauver des vies et investir dans des situations qui garantissent la sécurité alimentaire, la stabilité et la paix pour tous. Fin
NPA