Togo/SCANTOGO-CIMBENIN: Le groupe HeidelbergCement lance une initiative liée à la biodiversité et la durabilité au profit de la parti sud du fleuve Mono
Le groupe allemand HeidelbergCement a travers ses filiales SCANTOGO et CIMBENIN lance un projet pilote d’appui à la gestion durable de la biodiversité de la réserve de biosphère transfrontalier du Mono Togo-Bénin.
Ce lundi 10 février, le groupe a partagé avec la presse à Lomé, son ambition en faveur de l’environnement.
Le projet s’inscrit dans le cadre du respect de l’engagement du groupe allemand en matière de la durabilité à l’horizon 2030 que le Togo et le Bénin se sont appropriés.
Il s’agit pour SCANTOGO et CIMBENIN dans le cadre de leurs partenariats avec diverses ONG et l’Université de Lomé, de mener des actions de conservation de la protection d’espèces fauniques fortement menacées dans la partie sud du fleuve Mono entre le Togo et le Benin.
Environ 80% des populations dans cette zone vivent de l’agriculture, de la pêche ainsi que de l’exploitation du bois et du charbon de bois. Faute de moyen et aussi par ignorance sur les formes plus durables de gestion des terroirs, surexploitent les ressources naturelles dont elles disposent.
Ainsi, le projet pilote vise à appliquer la conservation et la protection d’hippopotame, de mangroves, de tortues marines souvent capturées dans les filets des pêcheurs côtiers, de lamantins d’Afrique qui vivent sous une forte menace. Aussi, il s’agira d’un suivi de la biodiversité dans la partie restaurée de la carrière de SCANTOGO en plantant des mangroves et à sensibiliser les populations à protéger les espèces pour réduire les menaces.
» Les espèces sont une richesse nationale sur la zone transfrontalière et au Bénin. Notre groupe encourage la gestion et la protection de ces espèces. C’est l’une des raisons de cette initiative. Le but aussi est d’encourager les autres acteurs industriels à nous accompagner dans cette démarche de sensibilisation et de préservation de ces espèces menacées. L’autre point très important est la préservation des espaces pour trouver le bon équilibre entre les espèces et l’équilibre aussi entre les populations qui vivent de la culture, de la pêche. C’est un équilibre gagnant-gagnant entre la nature, la biodiversité et ceux qui directement sont sur le terrain. Il faut juste savoir que la biodiversité est une richesse qui peut être exploitée de manière gagnant-gagnant et pour les populations et pour les espèces. » a expliqué Eric Goulignac, Directeur Géneral Scantogo/Cimbenin.
En effet, la partie sud du fleuve Mono entre le Togo et le Benin abrite une grande variété d’espèce animale, dont certaines sont fortement menacées.
Cette zone a été reconnue comme réserve de Biosphère Transfrontière du Mono par l’UNESCO en 2017 grâce à sa biodiversité et ses services écosystémiques.
Cette région aux multiples facettes où se côtoient rivières, lacs, marécages,savanes forêt galeries, mangroves et plages forme un habitat pour des hippopotames, des lamantins, des singes à ventre rouges, des antilopes et autres espèces.
Le projet, d’un montant global de 40 000 euros soit 26 000 00 FCFA, financé par SCANTOGO Mines SA et CIMBENIN sera octroyé à 8 partenaires dont 5 au Togo et 3 au Bénin pour une meilleure gérance des ressources des écosystèmes marins et côtiers dans la partie sud du fleuve Mono.
En rappel, le groupe HeidelbergCement prend l’engagement d’offrir une journée de travail à chacun de ses employés dans le cadre la protection des espèces.
Pour rappel, SCANTOGO et CIMBENIN comporte 400 employés au Togo.