Togo/Désordre au sein de l’UFC: Le député Séna Alipui porte plainte contre Ayekomon Timothée

Depuis quelques semaines, c’est un désordre organisé au sein de l’Union des Forces de Changement (UFC), parti de Gilchrist Olympio.

Des rebondissements après la publication de la lettre ouverte au Président du parti par le militant Ayekomon Timothée avec cette fois-ci la justice qui s’invite dans cette salade non consommable que la maison « Ablodé » offre aux Togolais déjà accablés par les échecs répétés de l’opposition togolaise.

En effet, dans sa lettre ouverte à Mr Gilchrist Olympio, Me Ayekomon Timothée accusait ouvertement le député Séna Alipui d’avoir défendu la reconnaissance de l’homosexualité au parlement et de s’être constitué en avocat défenseur de la famille Adjakly dans l’affaire de pétrolegate en qualifiant les journalistes de canaux vides alors que le parti UNIR n’ose pas en parler.

Notre rédaction a reçu cet après-midi une copie d’une plainte déposée par le député Séna Alipui contre son collègue.

Me Ayekomon Timothée est invité à comparaître le lundi 14 septembre à 10 heures au commissariat du 3ème arrondissement pour affaire le concernant afin de répondre aux questions de l’officier de police Adjoint de première classe, lit-on dans la convocation.

Il faut surtout souligner que c’est la troisième convocation qui est adressée à Me Ayekomon Timothée de l’UFC après deux coups de fils reçus interprétés comme des convocations.

Le plus étonnant est de voir les militants de l’UFC se livrer par médias interposés ou réseaux sociaux à des querelles stériles comme des petits enfants gâtés d’une même maison. Et pendant ce moment, le père de famille Gilchrist Olympio est muet comme une tombe.

Pour rappel, dans sa lettre Me Ayekomon Timothée s’indignait du fait que depuis 2010, l’UFC fasse preuve de manquement pour des raisons de lucidité. Pour lui, le leader de l’UFC a démissionné de son devoir de leader en délégant certaines tâches à des gens qui n’ont aucune culture politique, aucun passé politique de la vie du parti. Selon lui, l’UFC est dirigé par des gens dont la moralité est douteuse. Il a surtout dénoncé ceux qui selon lui sont des faux comme Me Ohin, Me Eduard, Mme Christelle et Me Alipui Séna qui, dit-il, n’ont aucune légalité et légitimité dans le parti.

Le désordre est désormais bien installé à l’UFC. La question qu’on pourrait se poser est la suivante: Cette plainte, a t-elle un sens?

L’UFC est un parti politique et le bon sens voudrait que les problèmes internes se règlent par les instances du parti.

Nous reviendrons pour la suite de cette affaire après la comparusion du convoqué le lundi prochain.

NPA

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