Togo/Paul Missiagbeto en prison: La DMK très frustrée
Le conseiller de Agbéyome Kodjo passera 48 mois en prison dont 24 mois assortis de sursis. Ainsi en a décidé le Tribunal. Une décision que dénonce la Dynamique Monseigneur Kpodzro(DMK). Pour elle, la Juge a fait de Paul Missiagbeto un otage du régime.
La DMK s’insurge contre la détention de Paul Missiagbeto. Ce regroupement s’étonne que le sermont de M. Abdoulaye YAYA denonçant les tares de certains magistrats et engageant les acteurs de l’institution judiciaire à un exercice vertueux de leurs professions n’a pas touché le cœur de ces magistrats qui se laissent toujours emporter par des séductions et de la docilité à exécuter la volonté des puissants tapis hors du prétoire.
Pour Adjamagbo Brigitte et les siens, l’histoire de Paul Missiagbeto est rocambolesque, et traduit l’instrumentalisation de la justice à des fins politiques au Togo.
La DMK estime que le conseiller du dauphin de Faure Gnassingbé aux élections présidentielles de 2021 est victime de ses convictions politiques. Elle s’indigne de cette décision du Tribunal qui brise, selon elle, la vie d’un étudiant chercheur qui est sur le point de conclure ses études de 3éme cycle.
« Dans un pays de droit, Paul Missiagbeto devrait être relaxé dès le début de la procédure in limine litis, car il n’est nullement en conflit avec aucune disposition légale et c’est ce que son conseil a démontré avec brio relativement aux irrégularités ayant attaché la procédure et les exceptions flagrantes qui traduisent la vacuité des chefs d’accusation sans frémir et sans craindre de trahir le droit par la Juge Ayivon contre Paul Missiagbeto. Il est tout curieux, que le Tribunal après avoir relevé l’irrégularité du procès-verbal de perquisition, ajoute une condition que la loi n’a pas prévue, en relevant que cette violation n’a porté aucun grief au prévenu alors que les dispositions de l’article 47 du code de procédure pénale prescrivent les formalités violées dans ce cas, à peine de nullité » lit-on dans son communiqué.
La DMK appelle les défenseurs des droits humains, aux praticiens du droit, aux acteurs politiques de tout horizon, à la société civile, aux corps diplomatiques à sortir de leur silence coupable pour dénoncer la persécution des opposants et de tous ceux qui aspirent à une bonne gouvernance afin d’exiger la libération immédiate de Paul Missiagbeto qui est victime d’une cabale politique.
NPA