Gestion des risques et catastrophes/ L’ANPC déterminée à réduire la vulnérabilité des populations

La survenue des catastrophes et des situations d’urgence devient de plus en plus préoccupante et se retrouve au centre des politiques et programmes de développement. L’Agence nationale de la protection civile (ANPC) et ses partenaires tentent de prémunir le Togo contre ces impacts des risques climatiques à travers le projet CREWS-Togo. Les acteurs nationaux harmonisent depuis mardi, à Lomé, leurs points de vue sur le document de l’étude sur l’évaluation des capacités et besoins du système d’alerte multirisque au Togo.

Ces dernières années, les catastrophes d’origine naturelle ou anthropique deviennent de plus en plus récurrentes et occasionnent des pertes en vie humaine et des dégâts matériels considérables. Ces situations d’urgence obligent le Togo à renforcer son système d’alerte précoce en prenant en compte plusieurs risques. Pour mieux savoir comment procéder, une évaluation des capacités et besoins sur les systèmes d’alerte précoce multirisques au niveau national a été réalisée en 2021. Cette évaluation propose des recommandations et un plan avec des actions spécifiques pour contribuer à l’amélioration progressive des services climatiques, météorologique et de protection civile qui aidera à la mise en œuvre du projet CREWS-Togo. Avec l’appui de la Banque mondiale et l’Organisation Météorologique Mondiale, les acteurs nationaux impliqués évaluent à Lomé, leurs capacités de réponse aux catastrophes et aux situations d’urgence. Cet exercice vise également la validation des résultats de l’évaluation des capacités et besoins du système d’alerte multirisque au Togo.

« Quand il s’agit de la réduction des catastrophes pour le bien-être des populations, les autorités ont pour action prioritaire de protéger les populations. Avec les temps que nous vivons par rapport au changement climatique, les deux décennies ont été secouées avec la manifestation des aléas. Face à ces soucis, le gouvernement a initié à travers l’ANPC, un système d’alerte précoce pour que les populations soient informées en tant réel. C’est ce travail que nous faisons, il y a près de 5 ans qui nécessite une amélioration pour l’efficacité de ce système d’alerte précoce. A travers l’initiative CREWS, le gouvernement a renforcé le mécanisme d’intervention des différentes structures impliquées dans l’animation du système d’alerte précoce. C’est à ce titre qu’une étude a été conduite pour faire le diagnostic afin d’évaluer les besoins pour le renforcement de ce système. Il est normal qu’à l’issue de cette étude que les experts nationaux se retrouvent pour harmoniser leurs points de vue » a indiqué Nelson Akibode, Directeur de la Prévention, de la Coopération et des affaires humanitaire à l’ANPC.

Avec ce document, tous les acteurs doivent avoir les composantes d’un système d’alerte précoce axées sur la connaissance du risque. Egalement, ils doivent être armés sur la surveillance et le service d’alerte et sur la diffusion. L’autre composante à savoir est la capacité de réponse. Toutes ces composantes seront adaptées aux réalités du Togo durant ces deux jours de travaux. FIN

NPA

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