Convention des Nations Unies sur l’eau/Le Togo s’assure de sa mise en oeuvre

Le Togo partage une partie importante de ses ressources en eau, avec ses pays voisins. De cette communauté d’intérêts, il résulte l’adoption des Conventions portant statut des fleuves Volta et Mono et à la création et à la mise en place des Autorités de Bassin dédiées, auxquelles le Togo est partie prenante. Les acteurs du secteur de l’eau et de l’assainissement et des structures impliquées, depuis jeudi, à Lomé, s’arment d’informations sur les axes de mise en œuvre de la Convention des Nations Unies sur la protection et l’utilisation des cours d’eau transfrontalières et des lacs internationaux.

Le Togo est le 4ème pays à adhérer à la Convention sur la protection et l’utilisation des cours d’eau transfrontalière et des lacs internationaux, depuis son ouverture mondiale en 2016. Le pays a pris des mesures nécessaires pour favoriser la coopération avec les Etats voisins en matière de gestion et de mise en valeur des eaux partagées, conformément aux dispositions des conventions en vigueur et aux principes du droit international.

C’est pour s’assurer de la mise en œuvre de la Convention au Togo que les acteurs du secteur de l’eau et de l’assainissement et des structures impliquées sont en travaux les 10 et 11 février 20202 afin de disposer davantage d’information sur la Convention sur la protection et l’utilisation des cours d’eau transfrontaliers et des lacs internationaux et de maîtriser son contenu.

« L’adhésion à la Convention s’inscrit donc dans une volonté ferme et constante du Togo, de renforcer son engagement pour la promotion de la gestion durable des ressources en eau, au niveau national, sous régional et international. Pour atteindre cette politique régionale, trois axes stratégiques. Le 1er axe portant sur la réforme de la gouvernance de l’eau vise l’évolution du système prenant en compte tous les facteurs pertinents et associant tous les acteurs concernés en vue d’un partage équitable et d’une utilisation équilibrée, écologiquement rationnelle et durable des ressources en eau. Le 2ème axe porte sur la promotion des investissements dans le secteur de l’eau pour la réduction de la pauvreté et la promotion du développement socio-économique afin de répondre aux demandes des différents acteurs. Enfin le 3ème axe portant sur la coopération et l’intégration régionale vise à développer les relations entre État, organisme de bassin et organisation régionale en vue d’assurer une gestion concertée, intégrée, durable et pacifique ses ressources en eau de l’Afrique de l’Ouest » a indiqué Afo Bôni Adjama, DC ministère de l’eau et de l’hydraulique villageoise.

Durant deux jours, ces acteurs auront la possibilité d’examiner le contenu de la Convention, le fonctionnement pratique de son cadre institutionnel, les outils pratiques qu’elle offre pour soutenir les efforts des pays, et par le biais de ces éléments tâcher d’identifier les avantages et défis.

Pour information, la Convention sur l’eau est un outil important pour rendre opérationnelle la réalisation de l’Agenda 2030 pour le développement durable et de ses objectifs de développement durable (ODD), notamment de l’objectif 6.5, relatif à une gestion intégrée des ressources en eau à tous les niveaux, y compris par le biais de la coopération transfrontalière. FIN

NPA

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