Gratification exceptionnelle/Une entité d’enseignants refoule ce geste de l’Etat

La promesse du gouvernement de débloquer 5 milliards de FCFA comme gratification exceptionnelle des enseignants ne semble guère être une panacée pour certains enseignants.Une entité rejette ce geste et menace d’activer un arc d’humeur.

Le secteur de l’éducation continue d’animer une kyrielle de problèmes auxquels l’Etat peine à apporter de véritables solutions. L’une de ces composantes est la demande constante d’une meilleure condition de travail et de vie des enseignants. Afin d’instaurer une accalmie, le gouvernement a promi 5 milliards de FCFA au titre de gratification exceptionnelle des enseignants dont une partie devrait couvrir les allocations mensuelles non indexables sur 5 ans pour les enseignants fonctionnaires et l’autre partie destinée aux enseignants volontaires des établissements scolaires publics suivant des critères à déterminer.

Fait marquant, une entité créée seulement en ce début de mois, rejette cette gratification et menace de sonner un tocsin de mouvement d’humeur. Il s’agit du Collectif du monde éducatif du Togo (CMET) depuis quelques jours, parle au nom des enseignants du Togo. Ce collectif a gentiment fait savoir sa position par courrier à Gilbert Bawara, Ministre en charge de la fonction publique, rapportent nos confrères de globalactu.

Les 5 milliards au titre de gratification du gouvernement ne résoudront pas les problèmes des enseignants, une réalité que le CMET dont le porte-parole n’est autre qu’un certain M Essohanam Baho, s’interdit de passer sous silence.

D’après les projections faites, ce regroupement estime que les 5 milliards débloqués par le gouvernement sont loin de combler les attentes de la masse enseignantes. Aussi, ce geste n’est pas indexable. L’autre inquiètude, a t-il souligné, est qu’au plus 1500 FCFA par mois reviendront à chaque enseignant pendant 5 ans. Cela n’encourage pas, d’où son refus d’accepter la gratification.

Le CMET par ce courrier attire l’attention de Gilbert Bawara sur la question de peur que l’horizon du secteur de l’éducation au Togo soit une nouvelle fois bouché.

Les manifestations d’humeur dans ce secteur sont la vermine de sa stabilité. Dans l’optique de constituer un réceptacle d’accalmie tant espéré par l’Etat et les différents acteurs, le CMET fait des propositions :

-Le rétablissement de l’équité à travers l’application intégrale du statut particulier du corps des fonctionnaires de l’éducation.

-Verser la prime de l’an 2020 qui reste antérieure à la relecture du protocole d’accord.

-La réhabilitation des directrices et directeurs arbitrairement démis de leur responsabilité.

Si l’Etat reste muet à ces inquiétudes, le CMET craint que sa position se traduise par des mouvements d’humeur, prévient-il.

Pourvu que cette sortie n’offre pas un terreau fertile à ces acteurs du fait des nombreux maux qui y ont cours dans le secteur de l’éducation au Togo. FIN

NPA

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