Togo: « S’aimer au naturel » reprend ses droits
Le combat en vaut la peine. La Campagne de sensibilisation « s’aimer au naturel » remet le couvert. Ce challenge, qui demeure dans l’idée de sensibiliser contre la dépigmentation et pour l’acceptation de soi avec un fort intérêt de valoriser l’Afrique, déroule le tapis pour un troisième acte.

L’événement reprend ses droits avec 08 femmes engagées dans la promotion du naturel. Elles prendront la parole pour ouvrir la page de leurs expériences, mais aussi d’exhorter les uns et les autres à l’acceptation de soi, c’est le rituel de cette parenthèse portée par le magazine « Pensées Noires mag ».
Elles, c’est PéPé Oleka, Agbodjan Labioko, Norah Kabré, Nallah B. Sangaré, Aïssa Thiam, Marie Noëlle Graobé, Sabine Kouli et Boko Adjoua-Fla.
Déjà du 01 au 08 mars, elles étaient sous les projecteurs. Astuce, beauté, mode de choix au naturel avec en fond de toile leur combat à sensibiliser contre ce phénomène de blanchiment de la peau. Le format était parfait.

Dans les coulisses, « S’aimer au naturel » s’offre un nouveau bon et ouvre une page à une actrice principale du nom de Yayra, la dermatologue. Son univers s’anime de problématiques, discussions et conseils.
Une innovation:
Le 3ème chapitre de la Campagne « S’aimer au naturel » se donne le droit de mettre un peu de sel. De la Campagne de sensibilisation à une chronique « bande dessinée ». Un vrai coup à jouer pour plus d’impact et ce n’est pas fortuit.
L’idée dernière, selon le dépositaire de l’initiative et homme du micro Alain Mouaka, est d’élargir la campagne à toutes les couches, en particulier les jeunes.

- « Depuis 2022, nous collaborons avec l’agence le dessin d’animation ARUKA Studio 100% togolais sous la direction de Mr Boris Kpadénou. C’est un travail collégial qui nous tient beaucoup à cœur, car il est adressé à un public plus jeune, très influençable, sensible et vite manipulable. Le constat est alarmant, de plus en plus de jeunes qui se dépigmentent pour plaire, pour une place dans le cercle des nantis etc. Et pour eux cette peau noire là est un handicap, qui ne peut pas leur permettre d’aller loin », a-t-il agrumenté.
Le constat est bien réel, certaines femmes en prenant l’habitude de se dépigmenter finissent par se retrouver dans le ventre mou du résultat qu’elles auraient voulu avoir. Les conséquences sont des fois inevitables.
Pour plus de rayonnement de cette Campagne 2024, les organisateurs sont au labo sur plusieurs projets. FIN
NPA