Ecriture: Mell-Bo Pana fait son premier pas

Il est rare qu’un auteur publie un roman en venant tout juste de prendre la plume. La plupart des auteurs travaillent au préalable leur style et aiguisent leur pensée dans d’autres genres. C’est le cas du Togolais Mell-Bo Pana résidant en France. Il vient de signer son premier roman. On s’imagine bien que cela est l’aboutissement d’un long travail d’écriture.

L’ex journaliste de la presse culturelle togolaise enrichit de son 1er roman « Le chat ne confie pas son âme aux étrangers » l’espace littéraire national. Un premier texte, gageons-le, qui dira long sur le jeune romancier. Certes, envisager la place d’un premier roman dans la production d’un écrivain est une question complexe. Mais le premier roman et certainement pas le dernier de Mell-Bo Pana est la première signature d’une grande œuvre qui espérons-le va valoir une réputation à l’auteur dans les années à venir.

Petite immersion chez notre ami le chat qui ne confie pas son âme aux étrangers

D’après la description faite du roman, le texte du livre est une pure fiction qui a été construite sur une légende historique à propos du roi Behanzin de Dahomey.


En effet, pour rappel, dans sa résistance héroïque contre l’envahisseur français en 1894, le roi Béhanzin aurait accepté de signer la fin de la guerre qui l’opposait à l’armée impérialiste du colonel Dodds, dans le souci de préserver son peuple et son royaume d’une atrocité innommable. Béhanzin accepta de partir en exil loin de son trône à la seule condition
qu’un retour sur la terre de ses ancêtres s’opérât dès que les relations se pacifiât entre Dahomey et la France. Déporté sur l’île française de la Martinique, il mourut à
Alger le 10 décembre 1906 en Algérie où on lui fit croire d’un retour chez lui.
La légende raconte que le roi Béhanzin aurait déclaré à ses bourreaux que son âme ne restera pas à l’étranger loin de la terre du Dahomey…

L’auteur de l’oeuvre, fort de ce récit historique, va fonder l’écriture de son roman sur cette légende. Seulement la surprise est prenante lorsque le lecteur du roman découvrira que le récit n’a aucun lien direct avec le roi Behanzin. Comme beaucoup d’auteurs avant lui, avec plein d’imagination Mell-Bo Pana offre à son lecteur l’histoire d’un personnage moderne en essayant d’établir une contemporanéité entre la trajectoire de vie de ce dernier et celle de la légende du roi Béhanzin.

La suite dans les lignes d’un roman passionnant que nous proposons aux férus de la lecture d’aller passer commande auprès de leur libraire pour assouvir leur passion de lecture.

Qui est donc Mell-Bo Pana?

De son vrai nom Mell-Boris Déhdénô Pana, l’auteur est de nationalité togolaise. Il fit ses preuves dans les métiers de la communication ici à Lomé dans les années 2000 et 2010 en tant rédacteurs de contenus en agence, de chargé de projets évènementiels et surtout en tant que journaliste de la presse culturelle. Il réside depuis 2017 en France où il poursuit son aventure humaine.

On ne naît pas romancier, on le devient. « Le chat ne confie pas son âme aux étrangers » est l’aboutissement d’un travail de maturation. D’autres écrits postérieurs viendront sans doute évincer ce roman, le reléguant alors au rang de « roman de jeunesse ». Fin

La rédaction

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