Diabète: Santé-Éducation alerte la jeune génération

Contre le diabète, Santé-Education a compris que le véritable conflit pour lequel il doit se battre est celui en faveur de la génération future. Le média s’interdit de rater sa cible. Le journal était vendredi en action.

Santé-Education en collaboration avec l’Eglise Évangélique Presbytérienne du Togo (EEPT) ont tenu ce vendredi 10 novembre, une Journée de sensibilisation des élèves du collège Protestant de Lomé-Tokoin sur le diabète, l’alimentation et le sport. Il s’agissait d’un message de cœur afin de faire comprendre aux jeunes élèves que la lutte contre le diabète pour demain doit commencer aujourd’hui.

« Vous savez, aujourd’hui, on doit mener cette lutte à la base. Et donc dans les écoles. Les enfants doivent être éduqués sur cette pathologie parce que la maladie n’est plus uniquement pour les adultes. Santé-Éducation ne va pas perdre sa cible. Nous irons dans les écoles pour sensibiliser et éduquer nos enfants pour les protéger contre cette charge dans notre société », a promi Basile MIGNAKE, Directeur de Santé-Éducation.

Nous sommes dans une alimentation trop sucrée, trop salée, trop gras. Nous consommons de l’alcool. Nous fumons du tabac et surtout, on constate une réduction drastique de l’activité physique au niveau des jeunes.

« Le 1er message fort aux élèves a été celui du sucre. La réduire dans la bouillie, dans le thé. Réduire la consommation de la pizza, du shawarman, de ces aliments trop salés, trop gras. Le deuxième message fort est l’activité physique surtout pour ceux qui sont obèses et représentent un facteur de risque de diabète », a confié Dr Kouvahé Damien, l’un des intervenants.

Pour la Directrice Atitso Dogba du collège-protestant de Lomé Tokoin, c’est une grâce d’accueillir cet événement.

« C’est une grâce pour nous. Il y a des milliers d’établissements au Togo, mais c’est notre collège qui a été choisi. Personne n’est à l’abri de la maladie du diabète typiquement liée à l’alimentation. Plus nos enfants sont informés plus ils prendront des dispositions. On a apprécié les messages partagés ce jour. On ne peut pas parler d’éducation s’il n’y a pas la santé », va-t-elle se réjouir.

Au Togo, la situation est aussi alarmante avec actuellement une prévalence du diabète d’au moins 8,3% (OMS-2015), avec des facteurs de risques aussi pour les élèves dont la prévalence du surpoids dépasse les 19% de la population.

Le diabète, c’est des amputations, c’est des cécités, c’est l’insuffisance rénale, c’est l’AVC. De la nécessité de préparer les enfants à une meilleure lutte contre cet ennemi de la santé. Fin

NPA

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