Incarcération de deux journalistes au Togo: Madiambal Diagne optimiste pour leur libération


Depuis 72 heures, le président international de l’Union de la presse francophone (UPF ), Madiambal Diagne est à Lomé pour une démarche de conciliation dans le sens de la libération de deux journalistes en détention à la prison civile de Lomé. Mercredi, il a livré à la presse locale et internationale, la photographie de ses démarches pour aider à une solution heureuse.
Madiambal Diagne est à Lomé au titre de l’UPF Internationale par rapport à l’incarcération des journalistes Loïc Lawson, Président national de l’UPF et patron du journal « Flambeau des démocrates et Anani Sossou, journaliste freelance.
Les deux journalistes séjournent depuis quelques jours à la prison civile de Lomé suite à une plainte du ministre d’Etat, ministre de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la Reforme Foncière, Kodjo Adedze, de quoi relancer le débat sur le fameux article 497 du code pénale controversé au sein des professionnels des médias au Togo.
« Je suis arrivé au titre de l’UPF Internationale au Togo pour apporter le soutien, la solidarité, l’amitié, la fraternité des différents membres de l’UPF à la presse togolaise. A mon arrivée, j’ai pu avoir l’occasion de rencontrer nos confrères Loïc Lawson et Anani Sossou en détention. L’administration pénitentiaire a été assez ouverte d’esprit et a permis de discuter avec les deux très librement », s’est-il réjoui.
Le patron de l’UPF Internationale a confié à la presse avoir discuté à bâton rompu avec les deux journalistes.

« Loïc Lawson et Anani Sossou sont en bonne santé et gardent le moral. Ils font l’objet d’un traitement convenable », a t-il rassuré.
Madiambal Diagne a également mis à profit son séjour à Lomé pour entreprendre des démarches auprès des autorités togolaises par rapport à ce dossier.

« J’ai considéré qu’il était important d’aller dans le sens de la discussion, de la persuasion pour faire baisser la tension parce que la finalité de cette démarche est d’obtenir la liberté de nos confrères. Je ne suis pas allé dans une logique de dénonciation tout azimut. L’UPF n’a pas cette vocation. Ce qui est important, c’est la situation actuelle qui est celle de l’arrestation des journalistes qui n’est pas normale. Nous faisons en sorte d’aider à ce que cette situation qui rompt avec la normalité puisse s’arrêter et que les journalistes puissent être élargis de prison », va t-il clarifier.
Entre autres échanges qu’il aurait eu pendant son séjour à Lomé, ceux avec Madame le ministre de la Communication, le président de la HAAC, le ministre de la Justice , le ministre de l’Urbanisme qui est le plaignant. Aussi, a-t-il échangé quelques mots avec les Avocats concernés par le dossier.
« Nous avons eues des discussions très franches, très cordiales, très ouvertes. Ce que j’en retiens, c’est que de part et d’autre, il y a une volonté de dépassement, une volonté d’apaisement qui est là, qu’il faut encourager, qu’il faut conforter. Nous osons espérer que ces discussions vont aboutir à la libération de nos confrères. C’est le plus important en ce moment », a-t-il confié.
L’autre effort que promet de faire le Président de l’UPF Internationale est de veiller à une cessation des poursuites enclenchées contre Loïc Laswon et Anani Sossou, une fois libérés.
Depuis l’arrestation et la détention des deux journalistes, des voix s’élèvent au Togo et un peu partout mais les actions concrètes pour leur libération se font attendre.
Pour rappel, L’UPF Internationale est une organisation vieille de plus de 70 ans. L’une des organisations faîtières des plus anciennes et aussi importantes dans le milieu des médias internationaux.
Les 50ème Assises de la presse francophone se tiendront à Dakar du 09 au 11 janvier 2024.Fin
NPA