Togo: L’UNESCO engagée pour la promotion des droits humains et des libertés publiques


Après Dakar et Nairobi, le bureau régional de l’UNESCO a réuni à Lomé des magistrats des cours suprêmes du Togo et du Bénin et des tribunaux du Togo.
Cette initiative, dont le ton a été donné ce mercredi 29 novembre, se situe dans la logique de la promotion des droits humains et des libertés publiques. Il s’agit de renforcer les capacités des magistrats sur la jurisprudence internationale, régionale et nationale en matière de liberté d’expression.


« La jouissance de la liberté d’expression et d’opinion, bien que reconnue dans la déclaration universelle des droits de l’homme, n’est pas sans bornes. La responsabilité accompagne toute liberté, empêchant les abus. Il vous revient donc de faire appliquer la législation qui protège, défend et définit les limites de cette jouissance afin de préserver l’ordre public et de protéger les droits d’autrui », a rappelé KADANGA Tchalim, Directeur de cabinet, représentant le Garde des sceaux, ministre de la justice et de la législation avant d’ouvrir les travaux.

Le droit à la liberté d’expression est reconnu et consacré par l’Etat togolais à travers la ratification d’instruments juridiques internationaux, la constitution de 1992 et l’adoption de dispositions légales et réglementaires.
Ces magistrats des cours suprêmes du Togo et du Bénin pendant quelques jours s’approprieront les normes de pratiques jurisprudentielles relatives à la garantie de la liberté d’expression ainsi qu’à la sensibilisation des implications de l’intelligence artificielle sur l’Etat de droit. Fin
NPA