Le harcèlement, on en parle ?

L’Association des Femmes Professionnelles des Médias du Togo (AFPM-Togo) a posé la question ce vendredi 22 mars à la faveur d’une formation dédiée aux professionnels des médias.

On entend de plus en plus parler de harcèlement, et c’est une bonne chose, car cela signifie que l’on donne enfin l’espace aux victimes pour qu’elles puissent en parler. Et plus on en parlera, plus on pourra le prévenir ou le contrer dès qu’il se présente.

C’est ce qui motive la Formation des journalistes de ce vendredi 22 mars, une propriété de l’AFPM-Togo.

« La formation sur la question du harcèlement, initiée par l’Association des Femmes Professionnelles des Médias du Togo (AFPM-Togo), répond à une nécessité urgente dans le contexte togolais, marqué par la méconnaissance et la minimisation du harcèlement, exacerbées par une culture du silence persistante au sein des médias. Suite à une conférence-débat en 2023, organisée par la même association et ayant révélé cette problématique, il est devenu crucial de mettre en place une formation sur ce sujet, impliquant majoritairement les acteurs masculins des médias ainsi que les femmes. Cette initiative vise à sensibiliser les journalistes aux différentes formes de harcèlement présentes dans leur environnement professionnel et social, en mettant en avant les spécificités locales et les défis particuliers. Grâce à des échanges animés par des experts locaux, les participants ont eu l’opportunité de mieux comprendre la définition du harcèlement, son impact sur les individus, les dynamiques, les enjeux juridiques qui l’entourent, tout en proposant des stratégies concrètes pour promouvoir un changement positif au sein des médias et de la société dans son ensemble. L’AFPM a également organisé cette formation pour encourager la mise en place de politiques internes et de mécanismes de prévention du harcèlement au sein des médias, ainsi que pour favoriser une culture de respect et d’inclusion au sein de ces organisations. D’où la présence aussi des organisations comme ATBEF , GF2D, OTM, CONAPP, ONG FLORAISON , et tous les médias représentés autour du sujet », a confié Elisabeth Apampa, Présidente de l’AFPM-Togo.

Fondamentalement, le harcèlement est un comportement mené par une personne, le harceleur, ou par un groupe de personnes, sur une ou plusieurs victimes. Mais le harcèlement peut prendre plusieurs formes et se développer dans une large variété de contextes.

Les hommes et femmes des médias ont été édifiés sur plusieurs thématiques liées à cette question. Notamment « Contextualisation du Harcèlement dans le monde et au Togo », « la question du harcèlement. Exemples de cas de harcèlement et de ses impacts sur les individus. », « Cadre Légal et Politique Internes. Obligations des employeurs et droits des travailleurs », « Mécanisme de prévention et d’interventions » et les « Recommandations sur des actions à mettre en place dans les médias.

En clair, le harcèlement vise la destruction progressive d’un individu ou d’un groupe par un autre individu ou un groupe, au moyen de pressions réitérées destinées à obtenir de force de l’individu quelque chose contre son gré et, ce faisant, à susciter et entretenir chez l’individu un état de terreur.

Cette initiative de l’AFPM-Togo a permis aux journalistes d’avoir une meilleure compréhension de ce phénomène. Fin

NPA

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