Espace Civique rétréci au Togo: Les OSC inquiètes
Les restrictions sur les libertés fondamentales sont d’actualité au Togo. La sécurité et l’ordre public souvent invoqués pour les justifier. Aussi, les syndicats font face à de nombreux défis. Les mécanismes de concertations entre les syndicats, les employeurs et le gouvernement sont peu fonctionnels. En clair, l’espace civique, ce socle indispensable à la démocratie fait face à de nombreux défis. Un colloque a réuni les Organisations de la Société Civile (OSC) autour de ces sujets préoccupants à Lomé.
Pendant trois jours les OSC ont réfléchi à Lomé à des approches inclusives pour la réglementation de l’espace civique au Togo à la faveur d’un colloque autour du thème : « Réflexion pour des approches de solution inclusive de la réglementation de l’espace civique, de l’implication et de la contribution des OSC dans la mise en œuvre des politiques publiques ».
Mis au crédit de l’Action des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture au Togo (ACAT-Togo) en collaboration avec ses partenaires dont l’ONG Solidarité et action pour le développement durable (SAAD), les échanges ont également porté sur l’implication et la contribution des Organisations de la Société Civile dans la mise en œuvre des politiques publiques, ainsi que pour aborder la problématique de l’espace civique au Togo.
« Le présent colloque a pour objectif d’amener les participants à échanger sur la problématique de la liberté d’association au Togo. Outiller les organisations de la société civile et des organisations syndicales pour des actions citoyennes de promotion de la paix sociale à travers un dialogue réussi avec les autorités étatiques d’une part, et d’autre part, consolider les synergies d’action de plaidoyer à l’endroit des instances nationales pour s’assurer de leur implication dans la revalorisation juridique qui consacre un espace civique ouvert au Togo », a confié Bruno HADEN, Secrétaire Général de l’ACAT-Togo.
La liberté d’association, de réunion, d’expression et syndicale sont protégées par des instruments internationaux et la Constitution togolaise.
Bien que le Togo soit signataire de nombreux instruments internationaux garantissant les libertés d’association et de réunion, ces libertés, malheureusement, sont mises à l’épreuve.
Le colloque a été un espace d’analyse approfondie et de propositions concrètes pour tracer les contours d’un avenir plus juste et inclusif.
L’une des conséquences des travaux riches en enseignements a été la déclaration des OSC.
Nous y reviendrons