Convention de Stockholm : Des experts nationaux et chefs de projet réunis à Lomé

Ces acteurs ont opté pour la maîtrise des connaissances techniques, des outils et méthodes internationalement reconnus.
Lomé accueille depuis ce mardi 14 janvier, un atelier national de formation sur les Inventaires, notamment la méthodologie d’évaluation et de validation des résultats des enquêtes pour l’actualisation du Plan National de Mise en œuvre (PNM) de la convention de Stockholm sur les polluants organiques persistants (POPs).

En effet, la Convention de Stockholm est une convention très dynamique. En 2006, cette Convention interdit au total, douze (12) substances chimiques très polluantes faisant partie des substances qualifiées des douze vilains au monde.
Il s’agit de dioxines et furanes, du DDT, l’aldrine, le chlordane. la dieldrine, l’endrine, Theptachlore, Thexachlorobenzène. le mirex, le toxaphène et les polychlorobiphenyles (PCB). A sa dernière conférence des parties tenue à Genève en 2023, on dénombre plus d’une trentaine de ces substances. Des substances, que ce soit d’origine agricole ou industrielle, ont été rajoutées aux trois annexes de la convention.
Ce processus dynamique donne l’importance et la nécessité des inventaires nationaux.
En clair, il s’agit pour les experts commis de chercher et de fouiller dans tous les secteurs pertinents, la présence sur le plan quantitatif et qualitatif, des substances polluants organiques persistants sur le territoire togolais.
Un tel travail exige une maîtrise des connaissances, outils et méthodes internationalement reconnus d’où l’intérêt des travaux de Lomé.


En rappel, la Convention de Stockholm a été adoptée en mai 2001 et ratifiée par le Togo le 22 juillet 2004. Elle traduit les efforts de lutte contre les substances polluants organiques persistants et de réduire leurs impacts négatifs sur la santé humaine et l’environnement.
NPA