REWard-Volta: Lomé donne un coup d’accélérateur au projet
A l’initiative de l’Autorité du Bassin de la Volta (ABV) en collaboration avec le Partenariat Mondial de l’Eau en Afrique de l’Ouest (GWP-AO), des acteurs clés des six pays membres du Bassin de la Volta séjournent depuis mardi à Lomé dans le cadre de cette parenthèse régionale.

Les ressources en eau du fleuve et des écosystèmes associés sont essentielles pour le développement durable des pays partageant le Bassin de la Volta. Pour parvenir à des utilisations équitables et raisonnables , il est important que les pays échangent régulièrement des informations, qu’ils partagent des expériences et pratiques réussies et qu’ils harmonisent les méthodes d’utilisation. C’est l’objectif poursuivi par cette rencontre régionale de Lomé à la faveur du projet « Inversion des tendances à la dégradation des écosystèmes des ressources en eau dans le Bassin de la Volta » ( REWarD-Volta ).

« Nous nous retrouvons en atelier au Togo pour donner un coup d’accélérateur aux activités du projet. Notamment il s’agira de travailler sur le montage d’un projet en relation avec les eaux souterraines. Nous entamerons également l’évaluation des écosystèmes, les fonctions écosystémiques. Avec l’ensemble des acteurs, nous travaillerons aussi à mettre en place les comités d’usagers du Bassin de la Volta. Nous regarderons avec les parlementaires comment on met en place les comités interparlementaires pour des questions stratégiques soient défendues à certaines positions. Pour finir, nous aborderons les actions pilotes à mettre en œuvre dans le Bassin de la Volta pouvant inverser la tendance à la dégradation des écosystèmes du Bassin », a indiqué Alfred Dibi Milogo, directeur exécutif adjoint de L’ABV.

Le projet REWarD-Volta River Basin est porté par l’ABV en collaboration avec le GWP-AO, le PNUE et l’UICN et financé par le Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM) pour un montant de 7 122 000 dollars américains pour une durée de 5 ans.
A termes, ce projet permettra le développement et la mise en œuvre d’outils d’aide à la décision, le renforcement de la planification transfrontalière, de la coordination et des capacités régionales et nationales ainsi que le renforcement de la résilience des écosystèmes pour des moyens de subsistance durable dans le Bassin de la Volta.

En rappel, le Bassin de la Volta, d’une superficie d’environ 392 390 km², regorge d’un riche ensemble d’écosystèmes, dont beaucoup sont d’importance mondiale. C’est l’un des principaux bassins fluviaux d’Afrique de l’Ouest qui se jette dans le Golfe de Guinée. Ses ressources sont partagées par les six (06) pays que sont le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Mali et le Togo.
NPA