A Kara, AfrikElles bat campagne pour une éducation supérieure au féminin

Le Webmagazine AfrikElles fait de la lutte contre la disparité femme-homme dans l’enseignement
supérieur au Togo, la grande cause. Kara a été une opportunité d’apprentissage cette semaine.

AfrikElles a poursuivi cette semaine, à Kara, la semaine spéciale « éducation supérieure au féminin » à travers son projet de campagne de communication.

Selon une étude réalisée en 2007 par l’association « Femme de la Nouvelle Génération » sur les conditions d’étude des filles sur le campus universitaire de Lomé révélait que peu de filles parviennent à boucler leur cursus universitaire ; peu d’entre elles arrivent à s’inscrire dans les parcours Maîtrise (Master de nos jours avec le système LMD) et Doctorat ; peu de femmes pourraient donc enseigner dans les universités.

Engagé contre les Violences Basées sur le Genre et pour l’égalité des sexes, AfrikElles veut contribuer à mettre un frein à la disparité femme-homme dans l’enseignement
supérieur au Togo. C’est ce qui motive un dialogue intergénérationnel que l’université de Kara a abrité mardi 25 mars dans le cadre de la semaine spéciale « éducation supérieure au féminin » lancée il y a quelques jours.

Des femmes enseignantes-chercheurs de l’Université de Kara ont partagé avec des étudiants leurs parcours professionnels. Cette activité d’une grande importance a été l’occasion d’analyser les défis rencontrés dans le domaine de l’étude et de l’enseignement supérieur tout en envisageant des solutions. Ces enseignants chercheurs ont su raconter un pan de leur vie afin de motiver les jeunes filles à embrasser l’enseignement supérieur.

« Nous remercions la présidence de l’université de Kara ainsi que le corps enseignant et le personnel administratif pour la forte mobilisation des étudiants. Nous sommes satisfaits du dialogue. Nous l’avons voulu vraiment ouvert et relax », s’est réjouie Eugénie GADEDJISSO TOSSOU, Directrice Générale du Web magazine AfrikElles.

Peu de filles de nos jours arrivent à s’inscrire dans les parcours Maîtrise (Master de nos jours avec le système LMD) et Doctorat et donc peu de femmes pourraient enseigner dans les universités. Un constat qui soulève des questions fondamentales sur les mécanismes sociaux, culturels et institutionnels qui perpétuent ces disparités.

Le sujet a été largement abordé lors de ce dialogue. Enseignants chercheurs ont profité pour motiver les jeunes filles à prendre le risque.

« J’ai vraiment apprécié la sincérité des discussions. Avec les témoignages de nos enseignantes. J’ai compris qu’il faut avant tout la volonté et la confiance en soi. Je suis vraiment heureuse d’avoir pu participer aux échanges. Je pense qu’elle a beaucoup changé dans ma manière de voir les choses », a confié Samira, une participante au dialogue.

Diverses pistes de solutions ont été identifiées. Aussi, des propositions visant à améliorer la présence des jeunes filles et femmes dans le secteur éducatif supérieur ont été faites. Parmi celles-ci figurent le renforcement des mécanismes destinés à protéger les étudiantes, notamment celle des mineures.

NPA

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *