Corridor Abidjan-Lagos : OCAL illustre un éclairage précieux sur les défis persistants
Le Corridor Abidjan-Lagos fait face à des défis persistants. L’Organisation du Corridor Abidjan-Lagos (OCAL) en tant que plateforme régionale, présente depuis mardi 29 avril 2025, à Lomé, les résultats de sa collecte des données sur les principaux indicateurs de performance du Corridor.

La capitale togolaise abrite depuis mardi un atelier régional de validation du rapport 2024 sur la facilitation du commerce et du transport le long du Corridor Abidjan-Lagos. Cet exercice représente une étape clé dans la volonté collective d’améliorer la performance logistique du Corridor.

La multiplication des barrages routiers, les formalités longues et non harmonisées, tracasseries administratives freinent le dynamisme économique de la région.
Lors de la première réunion de haut niveau de L’OCAL, les ministres de la Santé et des Transports des cinq pays du Corridor Abidjan-Lagos ont recommandé à l’Organisation de collecter des données sur les indicateurs de facilitation du commerce et du transport le long du Corridor.
« En octobre 2024, nos équipes ont mené une enquête rigoureuse couvrant dix postes frontaliers. Les résultats que nous allons partager aujourd’hui offrent un éclairage précieux sur les défis persistants, allongement des délais aux frontières, multiplication des barrages routiers et persistance des tracasseries. Cet atelier a pour objectif principal de valider ces résultats. Mais aussi de créer un espace d’échange et de co-construction », a indiqué Hortense ME, Secrétaire Exécutif OCAL.

Les deux jours de travaux a Lomé permettront aux parties prenantes auront à valider le rapport, à formuler ensemble des recommandations concrètes, avec un plan de mise en œuvre desdites recommandations pour améliorer la performance du Corridor .

Le Corridor Abidjan-Lagos constitue un axe vital pour le commerce, la mobilité et l’intégration régionale. Long d’un millier de kilomètres, dessert les capitales économiques de cinq pays de la sous-région notamment la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Togo, le Bénin et le Nigeria, avec une population résidente estimée à 30 millions de personnes. La population en transit de ce chiffre à 62 millions de personnes par an. Ce Corridor draine plus de 75% des activités économiques de l’espace CEDEAO er constitue le poumon économique de la sous-région.
NPA