MIATO 2025: La ZLECAF ouvre le bal des panels

La 4ème édition du Marché international de l’artisanat du Togo (MIATO) bat son plein au Centre d’Expositions et Foire Togo 2000 (CETEF). Lundi 28 avril 2025, des experts des domaines de la protection intellectuelle ont levé le voile sur le marché unifié et la protection des produits artisanaux.
Cet exercice sur le thème : « Protection des œuvres artisanales dans le contexte de la zone de libre-échange continent africaine (ZLECAF), enjeux et défis », ouvre le bal des panels quelques jours après l’ouverture officielle du Marché. Objectif affiché, augmenter la visibilité de l’accès au marché des produits au service de l’artisanat.


« il a été question de parler de la zone de libre échange continental adoptée récemment à Niamey. Quand on parle de ZLECAF, on parle de marché unifié. Sur ce marché, il y a plusieurs défis. En exemple, celui lié à la concurrence et le défi de la protection pour donner plus de chances aux produits de l’artisan. La ZLECAF est aussi le lieu où circulent les produits falsifiés et similaires d’où l’importance pour l’entreprise artisanale de protéger son produit. Ce panel a permis de clarifier tous ces points et les paramètres autour de la question de la protection des produits artisanaux aux acteurs concernés. C’était important d’avoir des informations utiles sur la ZLECAF et tout ce qui est la protection des œuvres et la protection intellectuelle », a confié Dr DANPAROU Joël henry, chef division, direction secteur privé.
Faudrait rappeler que la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) ambitionne de faire de l’Afrique la plus grande zone de libre-échange au monde et faciliter le commerce intra-africain.
La protection des œuvres des artisans étant essentielle non seulement pour la survie économique du secteur mais aussi pour la préservation des richesses culturelles ancestrales conservées et améliorées, le panel a parmis aux artisans présents de mieux cerner la vision stratégique de la ZLECAF, ses avantages, ses contraintes et apprécier les avantages d’une telle option commerciale sur les performances des acteurs de l’économie endogènes que sont les artisans mais également évaluer l’adéquation des lois de propriété intellectuelle existant pour protéger les œuvres artisanales aux enjeux du nouveau contexte commercial.

L’autre objectif du panel a été de sortir des recommandations pour endiguer les effets néfastes éventuels du nouveau contexte de libre échange. Le MIATO se poursuit avec d’autres panels cette semaine.