Transition au Mali: Le GST tient sa troisième réunion à Lomé
Pour la deuxième fois consécutive, la réunion du Groupe de Soutien et de suivi à la Transition (GST) au Mali se déroule en terre africaine du Togo, terre de dialogue et de l’entente , ce mardi 06 septembre 2022, dans le cadre de sa troisième assise. Le Togo réitère son engagement sans faille à soutenir une République sœur du Mali sur la voie de la stabilité.
L’Union Africaine à travers le Conseil de paix et de sécurité a pris l’initiative de mettre en place le Groupe de Soutien et suivi à la Transition au Mali afin d’accompagner et de soutenir le processus de transition au Mali pour une mobilisation coordonnée des soutiens multiformes de la communauté africaine et internationale en appui aux priorités définies par les autorités de la transition. Le Groupe tient mardi dans la capitale togolaise sa troisième réunion.
Le Mali se réjouit de cet accompagnement africain et international dont le but ultime est d’aider à la réussite de la transition, mais aussi de renforcer la capacité de résilience du Mali en le rendant moins vulnérable aux crises sociaux politiques. Dans le cadre de cette mutualisation, pour le ministre des affaires étrangères du Mali, Abdoulaye Diop, son pays sait pouvoir compter sur l’alignement de ses partenaires sur les principes clé qui guident l’action publique de son pays conformément à la vision du Colonel Assimi Goïta, Président de la Transition, Chef de l’Etat malien.
« Principes clé qui sont les suivants : le respect de la souveraineté du Mali, le respect des choix stratégiques et des choix de partenaires opérés par le Mali et la défense des intérêts vitaux du peuple malien dans l’ensemble des décisions que nous prenons. Avec ces principes clé , le Mali reste ouvert à ses voisins et au monde et poursuit la transition d’un engagement panafricain pour la promotion et la défense de l’intégration régionale et de la coopération régionale » a-t-il fait savoir.
La période de transition au Mali ne devrait pas se résumer seulement à l’organisation de nouvelles élections. Elle pourrait servir à poser les jalons d’un changement plus durable de la gouvernance du Mali, a rappelé Robert Dussey, ministre togolais des affaires étrangères, de la Coopération et de l’Intégration africaine.
« Cela nécessite de rassembler davantage les acteurs politiques autour des priorités politiques du Mali. Soyez en rassuré cher ministre Diop que nous n’avons aucun agenda, aucune priorité. L’agenda du Togo et des partenaires ici est l’agenda du Mali », a-t-il rassuré.
La réunion de Lomé est l’occasion pour ces acteurs d’avoir des discussions franches sur l’évolution de la transition et de convenir ensemble des modalités de soutien aux initiatives maliennes. Le défi sécuritaire, la situation humanitaire constituent des points essentiels auxquels la présente rencontre prêtera une attention particulière en vue de proposer des solutions idoines.
Les travaux de Lomé aboutiront à des conclusions concluantes qui permettront de mieux mobiliser toutes les initiatives pour le rétablissement de l’ordre constitutionnel dans un Mali en paix. FIN
NPA
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