Un sujet d’actualité réunit le Togo et deux autres pays à Lomé

Ces trois pays tiennent dans la capitale togolaise un brainstorming pouvant leur permettre de se doter de nouveaux modèles de réglementation sur le commerce du mercure et les produits contenant du mercure ajouté.

Cet important cadre de travail qui s’étire sur deux jours s’inscrit dans le cadre du « Projet de renforcement du cadre juridique et des capacités institutionnelles des pays de la CEDEAO notamment le Sénégal, le Burkina Faso et le Togo,pour la mise en œuvre des articles 3 et 4 de la Convention de MINAMATA ».

Pour mémoire, suite aux graves dégâts et endommagements provoqués par les émissions et rejets anthropiques de mercure et ses composés relevés dans la ville japonaise de Minamata, la communauté internationale a jugé nécessaire de prendre en main ce fléau. A cet effet la Convention de Minamata a été la meilleure réponse mondiale que les états ont donnée à l’élimination des effets néfastes du mercure sur la santé humaine, animale et sur l’environnement.

« Durant deux jours à Lomé, les parties prenantes chargées de la gouvernance de cette problématique au niveau du Sénégal, le Burkina Faso et du Togo qui nous acueille auront la lourde mission de valider les modèles de réglementation sur le mercure et les produits contenant du mercure ajouté. Le projet accrédité au PNUE intervient en Afrique de l’OUEST et est financé par le mécanisme de la convention de Minamata SIP (Specific International Program). Il a été développé sur la base des conclusions des rapports MIA et NAP, qui ont identifié comme priorité la lutte contre les flux illégaux de mercure et le mercure ajouté aux produits tels que les cosmétiques, les lampes et les relais », a indiqué
Pathé DIEYE, Coordonnateur du projet.

Parmi les résultats du projet, plus de 20 structures nationales et régionales ont été formées et renforcées dès la première année sur les produits contenant du mercure ajouté

En rappel, le mercure et ses composés sont connus pour être des substances hautement toxiques pour l’homme et ayant des effets néfastes sur l’environnement. Dans l’espace de la CEDEAO , la majeure partie du mercure est importée illégalement et selon la base de données UN Comtrade, 2018, les importations de mercure dans 13 pays de la CEDEAO s’élèvent en moyenne à 44 343 unités par pays. Ces statistiques sont attribuées à la perméabilité des frontières, à la capacité limitée des autorités douanières et la méconnaissance des agents chargées de la réglementation et du contrôle des échanges.

Conscient de cette situation, le Togo s’est engagé à prendre plusieurs mesures pour la réduction des émissions atmosphériques de mercure et pour l’abandon de certains produits contenant du mercure à travers la signature de la Convention la convention de Minamata sur le mercure. Fin

NPA

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *