Les OSC font l’état des lieux de la situation des droits de l’Homme au Togo

C’est une initiative du Collectif des Associations Contre l’Impunité au Togo (CACIT) avec le soutien de ses partenaires qui démontre de l’intérêt et de l’engagement que la société civile porte à la consolidation des acquis en matière de respect des droits de l’Homme au Togo.

En dépit de la volonté des autorités du pays de promouvoir la gouvernance économique et la lutte contre la corruption, et bien que le Togo s’est lancé dans un programme de modernisation de la justice avec plusieurs réformes et a pris sur lui de s’engager dans le processus de la justice transitionnelle depuis l’APG de 2006 avec la création de la Commission Vérité Justice et Réconciliation (CVJR) en 2009 puis du HCRRUN pour la mise en œuvre des recommandations de la CVJR, plusieurs cas d’allégations de violation des droits de l’homme et de corruption et infractions assimilées ont été relevés au Togo plusieurs années.

Pendant deux jours, à Lomé, organisations de la société civile et professionnels de médias ont fait l’état des de la situation de la jouissance des droits de l’Homme, questionner de nouveau l’efficacité des mécanismes de lutte contre l’impunité et la corruption, ainsi que dégager des pistes de solutions innovantes et partagées pour le renforcement de l’Etat de droit et la démocratie au Togo. Cette activité, propriété du Collectif des Associations Contre l’impunité au Togo (CACIT) s’inscrit dans la volonté de ces acteurs de se regrouper périodiquement.

« Cette table ronde qui a débuté mercredi par une rencontre entre acteurs de la société civile et professionnels des médias, viendra compléter les travaux effectués sur la même thématique le 10 mai 2023. En tant qu’acteur de la protection des droits de l’Homme, le CACIT souligne l’importance de cette rencontre afin de trouver des solutions innovantes et communes pour faire l’état des lieux de la situation de la jouissance des droits de l’Homme, questionner de nouveau l’efficacité des mécanismes de lutte contre l’impunité et la corruption, ainsi que de dégager des pistes de solutions innovantes et partagées pour le renforcement de l’Etat de droit et la démocratie au Togo », a indiqué NYAKU Koffi Dodji Ghislain, Directeur exécutif du Collectif des Associations Contre l’Impunité au Togo (CACIT).

Au Togo, certains cas de violations des droits de l’homme ont fait l’objet de soumission de plaintes avec constitution de partie civile, mais sont restées sans suite. Plusieurs autres encore, appellent à réflexion sur le renforcement de l’indépendance de la justice, notamment celles relatives aux comptes de la CAN de 2013, au bitumage de la route Lomé- Vogan-Anfoin, à l’affaire dite ‘’Pétrolegate’’, aux rapports de la cour des comptes sur les fonds COVID-19 et les cas de présumés victimes.

Aussi, le nombre d’affaire dans lesquelles les victimes n’obtiennent pas réparation, ne sont pas prise en compte, ne sont pas jugées correctement voir pas du tout, est élevé et ne cesse d’augmenter.

Le Directeur Exécutif du CACIT a souhaité vivement que ces travaux puissent permettre à tous les acteurs des OSC de faire un nouveau pas vers la réalisation de l’idéal poursuivi, celui de faire du Togo une vitrine pour le respect des droits de l’Homme et une société harmonieuse où règne la justice en l’absence de toute violence. Fin

NPA

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